
L'ESPACE PRIVÉ
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BFR, STARSHIP, LE SUPER LANCEUR DE SPACE X 2023 8 janvier 2023, le Booster B7 est transporté sur le pad de tir, suivit du SN24. 23 janvier, test de remplissage du B7, un Wet Dress Rehearsal ou simulation du compte à rebours sans aller jusqu'au T0. 10 février, le booster B7 réalise un tir statique de ses moteurs Raptor. 33 moteurs devaient être allumé sur le pad de tir, ont éteint 1 moteur juste avant le démarrage et 1 s'est arrêté. SpaceX annonce que l'essai s'est fait avec un peu moins de la moitié de la poussée maximale possible. Le 10 mars, le B7 est retiré du pad de tir. Il y retourne le 29 pour des tests de chargement en propergols. Début avril, le SN24 est mis en place sur le B7, puis redescendu pour mettre en place le système de destruction en vol FTS avant d'être à nouveau remis en place pour le premier vol orbital, prévu le 17. Space X tentera de lancer le Starship-SuperHeavy pour démontrer la capacité de lancement orbitale dans une trajectoire de type FOBS, avec monté à 160 km puis retour au bout d'une révolution. Le booster B7 reviendra se poser dans la zone d'exclusion marine prévue dans le Golfe du Mexique et le vaisseau SN24 amerrira dans l'océan Pacifique. Le 17 avril, le Starship B7-SN24 est prêt au lancement, le remplissage en propergols commence mais le décollage est annulé une dizaine de minutes avant suite à un problème de pression de réservoir et la présence d'un bateau trop près des cotes. Le décompte continue, comme lors des répétitions et s'arrête à H-40 s.
IFT 1 (Integrated Flight Test)
Perte d'un 6e moteur Raptor, moteur E2 au centre, vers 1 mn 20 s. Les moteurs E1, E2 et E3 sont disposés au centre. Les E4 à 13 sont autour, démarrant à coté du E1 . Enfin, les moteurs E14 à E33 forment la couronne externe, démarrant entre les E4 et 5. Le moteur E1 au centre et les moteurs E18, (E19), E22, E26 et E27 sont éteint sur la couronne externe. A T+ 15 s, 3 moteurs se sont arrêtés, le E1 au centre et les E 26 et 27 sur la couronne externe. A T+ 40 s, un autre moteur de la couronne externe s'arrête puis un autre à T+ 1mn, des débris sont aperçus sortant de la baie moteur, certains des carénages aérodynamiques des réservoirs et des canalisations ainsi que le système HPU (Hydraulic Power Unit). A T+100 s, un 6e moteur ne fonctionnent plus, il projette des débris et sa flamme devient verte, même si l'un a redémarré quelques secondes plus tard et d'autres sont tombés en panne. A T+ 1mn 54s, il y a une autre grosse éruption, puis tout le panache devient rouge. Le MECO, extinction des moteurs devait intervenir à T+ 169 secondes, 2mn 49s, suivi de la séparation du Starship et de la mise à feu de ses six moteurs Raptor. A 2 mn 28 s, le lanceur atteint sa vitesse maximale (2157 km/h) et son attitude change brusquement. Sa trajectoire en arc pour la séparation du Starship finie en une boucle. La vitesse diminue, mais on continue de voir des flammes. A 2 mn 57 s, alors qu'il a fait un salto arrière, la vitesse augmente de nouveau, de 1747 km/h à 1789 à 3 mn 03 s et on continue de voir des flammes. La vitesse diminue à nouveau et augmente jusqu'à 3 mn 25 s (1756km/h). La chute du lanceur de 39 à 29 km d'altitude augmente encore un peu sa vitesse. Le lanceur virevolte 3 fois sur lui même durant près de 1 minute 40 secondes (de T+ 2 mn 30 s à T+4 mn). Le centre de contrôle Space X déclenche le FTS de bord, système d'auto destruction qui détruit le lanceur incontrôlable en 2 partie à T+3mn 59s. Montage photos des dégâts sur le pad de tir OLM, Orbital Launch Mounth et au alentours. A gauche, an bas, la structure bétonnée du pad en construction
Début mai, Elon Musk donne ses premiers commentaires
sur le vol du Starship: Le vol a été "assez proche de ce à quoi je
m'attendais".
Le lanceur de 5000 tonnes avait des moteurs endommagés au
lancement, le système d'autodestruction FTS a mis trop de temps à
s'activer, 40 seconde. Le sol a aussi perdu le lien avec le lanceur au
bout de 27 secondes.
Aucune preuve directe jusqu'à présent que des
débris aient endommagé le véhicule, mais cela n'est pas exclu. La
défaillance du béton peut être due à la poussée qui compactait le
sable sous le coussin et a permis au béton de se déformer et de se
fissurer. "Nous ne nous attendions certainement pas" à ce que le
béton sous le pas de tir soit détruit. La raison pour laquelle nous
avons opté pour une plaque d'acier au lieu d'une tranchée de flammes
est que pour les charges utiles dans le lanceur, l'environnement
acoustique plus défavorable n'a pas d'importance puisqu'elle se
trouve à environ 120 mètres plus haut.
" Pour le patron de Space X, "notre objectif
pour le prochain vol est d'atteindre la séparation du premier étage et,
espérons-le, de réussir. Mon attente pour le vol suivant serait
d'atteindre l'orbite". Le profil du prochain vol sera une "répétition.
Le but de ces missions est simplement d'obtenir des informations. Nous
n'avons pas de charge utile ou quoi que ce soit d'autre, il s'agit
simplement d'en apprendre le plus possible. Je ne m'attends absolument
pas" à ce que le Moonship (dans le cadre du projet HLS) soit l'élément
de la mission Artemis III le plus en retard. "Nous serons les premiers à
être vraiment prêts. Pour le prochain vol, "nous allons démarrer les
moteurs plus rapidement et quitter l'aire de lancement plus vite". Le
temps écoulé entre le démarrage des moteurs et le déplacement du
Starship "était d'environ 5 secondes, ce qui est très long pour faire
arroser l'aire de lancement de flammes". Nous allons essayer de réduire
ce temps de moitié. Le coût prévu du développement du
Starship pour cette année est de 2 milliards. La production de Raptor a
été temporairement ralentie alors qu'ils stockent. D'autre part, la FAA ouvre une enquête sur le vol du Starship et les dégâts causé par le lancement, même si le lanceur utilisait des propergols non toxiques et (...) a dispersé beaucoup de poussière, "mais à notre connaissance, il n'y a pas eu de dommages significatifs pour l'environnement." Après le vol du B7, c'est au tour du Booster B9 de prendre la relève avec le Starship S25. Le B9 est le premier booster à utiliser des actionneurs électriques TVC (Thrust Vector Control) au lieu d'hydrauliques. B9 est également le premier booster à utiliser le hot-stage. Cela signifie que pendant que les moteurs du navire sont allumés, celui-ci repose toujours sur le booster. Selon Elon Musk, en utilisant cette méthode, la capacité de charge utile est augmentée de 10 %. Pour éviter que le B9 ne soit détruit par les moteurs du navire, une section supplémentaire, "hot stage ring" sera ajoutée au-dessus du B9 avec des évents pour l'échappement des moteurs et un blindage du dôme avant. 26 juin, tir statique des 6 moteurs Raptor du S25.
Le premier test du nouveau système de déluge par eau installé sous le pad OLM est réalise le 13 juillet. Les nouvelles plaques d'acier ont été mise en place en mai. Des travaux de soutènement ont été entrepris sous l'OLM, avec des piliers en béton de 1,50 m de diamètre à couler. Essais du système de déluge en pleine puissance, le 28 juillet Livraison du "dance floor" qui permettra l'accès aux moteurs Raptor lorsque le booster est sur l'OLM Le booster B9 est déplacé sur le pad fin juillet pour des essais de remplissage en ergols, puis pour un tir statique le 6 aout avec l'allumage de 29 moteurs sur 33 durant 2,79 s. L'occasion de tester en condition réelle les modifications apportées sur le pad notamment concernant le système de déluge par eau complètement refait. Le booster est ensuite ramené dans sa baie pour la préparation de son vol, avec l'ajout du "Hot Stage Ring" qui permettra de tester une séparation avec le Starship S25 à chaud. Le B9 est de retour sur le pad le 22 aout et subit un autre tir statique le 25 durant 5 secondes. Test plutôt satisfaisant avec l'allumage des 33 Raptor, 2 se sont éteints prématurément. Prochaine étape, transport du Ship 25 et premier assemblage entre les 2 véhicules. 15 novembre, la FAA accorde le "go" pour le lancement du Starship, le 18 novembre à cause d'un changement d'un Grid fin sur le booster. La fenêtre de tir sera de 20 mn, dès 14h, heure française. IFT 2 18 novembre, le Starship décolle sans problème de son pad de tir, avec ses 33 moteurs Raptors allumés. Le booster se séparé après 2 mn de vol mais explose peu après (RUD Rapid Unscheduled Dissassembly), le second étage, le Starship continue son ascension jusqu'à 148 km d'altitude et une vitesse 24 000 km/h avant de s'auto détruire lui aussi. Selon Elon Musk: Nous avons perdu les données de la deuxième étape... ce que nous pensons actuellement, c'est que le système automatisé de terminaison de vol de la deuxième étape semble s'être déclenché très tard dans la combustion" Séparation du booster et du Starship
L'explosion du SuperHeavy est clairement lié à un problème de rallumages moteurs. Beaucoup de moteur sont dysfonctionné au rallumage. L'analyse de ces images par "Technique Spatiale", après la séparation vient d'analyser les images après la séparation, montrent que des choses se séparent du SuperHeavy et que les fumées sont très irrégulières, clairement ça a du explosé dans le compartiment moteur. Inspection du pad après le lancement, pas de dégâts apparents Le projet Starship, avant même d'atteindre ses ambitions lunaires et martiennes, devrait permettre de satelliser chaque mois un tonnage équivalent ou supérieur à la masse de l'ISS, à des coûts raisonnables une fois que le retour sur l'énorme investissement initial sera intervenu. Mais bien au-delà du projet Starlink de SpaceX, cela devrait permettre à de très nombreuses entreprises de multiplier des projets très innovants et divers d'utilisation de l'espace. Prochain tir avec le Booster B10 et Starship S28 selon Musk. Le matériel du Vol 3 de Starship devrait être prêt à voler dans 3 à 4 semaines. Trois vaisseaux sont en production finale dans le grand hall. 2024 IFT 3 14 mars, 3e vol du lanceur Starship avec une trajectoire suborbitale et retour du Ship au dessus de l'océan Indien. Le Booster B10 réalise un vol parfait et après séparation du Ship tente un retour en mer avec l'allumage de 10 de ses 33 moteurs raptor. A seulement 2 km d'altitude, l'étage part en oscillation et se désintégre en amerrissant. Le Ship poursuit son vol jusqu'au MECO à T+8mn 35s à une altitude de 150 km et une vitesse de 27 000 km/h. L'orientation ne peut être maitrisée, la porte de soute ne peut se refermée, les moteurs ne peuvent redémarrer et le transfert d'ergols est interrompu. La rentrée dans l'atmosphère met à rude épreuve le vaisseau qui se désintègre à 75 km d'altitude. 19 mars, Space X annonce le vol ITF 4 pour dans 6 semaines. Le prochain vol ne transporterait aucun satellite. L'objectif de Starship cette année est néanmoins d'atteindre l'orbite, de déployer des satellites et de récupérer les deux étages. 27 mars, tir statique du Starship S29. Avril, Space X annonce effectuer une capture de tour d'appoint virtuelle lors de l'amerrissage en douceur lors du test en vol 4. Si cela se passe bien, ils tenteraient une véritable tentative de capture lors du test en vol 5. 8 mai, mise a feu statique du Starship 30 destiné au vol ITF 5. Probablement l'un des derniers allumage sur le site de lancement orbital OLM. SpaceX effectuera les prochains tests sur le site de Massey qui est plus sécurisé pour ce genre de test au sol. Fin mai, le 4e test en vol de Starship pourrait être lancé dès le 5 juin, en attendant l'approbation réglementaire. Seconde répétition générale avec chargement en propergols de Starship B11/S29. 4 juin, la FFA délivre l'autorisation de vol pour ITF 4. Le 5, le booster B11 et le Starship 29 sont assemblés sur le pad. IFT 4 Le vol ITF 4 a lieu le 6 juin avec pour mission principale l'atterrissage en douceur du booster Super Heavy dans le golfe du Mexique avec les mêmes manoeuvre que lors du retour au site de lancement avec rattrapage par les bras de la tour de lancement et tester la rentrée la rentrée atmosphérique du Starship avec une tentative d'amerrissage contrôlé dans l'océan Indien. Le Super Heavy Booster réalise sa descente contrôlée, effectuant un amerrissage en douceur dans le golfe du Mexique. Et ce, malgré la panne d'un des moteurs du Raptor lors du brûlage initial et d'un autre lors du brûlage à l'atterrissage. Le propulseur a réussi à simuler un atterrissage sur une « tour virtuelle », ce qui constituait un test critique pour les futures tentatives visant à attraper le propulseur avec les bras de la tour de lancement. Le Starship a survécu à la rentrée atmosphérique, ce qui était une réussite importante compte tenu des défis précédents en matière de protection thermique et de contrôle lors de la rentrée. Bien qu'il y ait eu des dommages, en particulier à l'une des ailerons de direction, le Starship a réussi à garder le contrôle pendant le vol et a réussi un amerrissage dans l'océan Indien. Le test comprenait des modifications telles que le largage de l'anneau de transit chaud pour réduire le poids, et Starship a effectué une manœuvre de retournement avant de tenter un atterrissage. Ce vol était crucial pour les ambitions de SpaceX, non seulement pour l'orbite terrestre mais aussi pour les missions lunaires et l'éventuelle colonisation de Mars. La rentrée et l'amerrissage réussis du Starship, malgré les dommages, ont fourni des données précieuses sur la protection thermique et le contrôle du véhicule lors de la rentrée à grande vitesse. Elon Musk a laissé entendre qu'il tenterait d'attraper le booster Super Heavy avec les "baguettes" de la tour de lancement pour le cinquième vol, indiquant une progression vers une réutilisation complète qui est au cœur de la stratégie de réduction des coûts de SpaceX pour les voyages spatiaux. Juin, le lancement IFT 5 est ajourné, en juillet il est repoussé à aout, puis à début septembre. Elon Musk confirme que qu'il prévoit une tentative de capture sur ce vol. Elon Musk estime que les bras de la tour, Mechazilla ont 50% de chances d'attraper l'étage au retour. Le point d'impact du booster sera en mer, il pourra soit changer de cap vers la tour, soit faire un RUD au-dessus de l'océan. La tour résistera à des milliers d'atterrissages, pense Elon. Cela a également été confirmé dans la vidéo récapitulative du vol 4 du 4 juillet. Plus tôt dans l'année, en avril, des améliorations importantes ont été apportées aux baguettes et au support de lancement orbital pour permettre une tentative de capture. Les travaux continueront en aout. Le Starship devrait avoir un nouveau bouclier thermique remplacé une nouvelle tuile deux fois plus résistante. La protection ablative située en dessous servira de couche secondaire au bouclier thermique. Le vaisseau spatial vers Mars, ce sera dans 3 ans. Il devrait y avoir 3 autres vols avec le Starship 1, puis ce sera la version 2. Roll out du Booster B12 le 9 juillet 15 juillet, mise a feu sur le pad des 33 moteurs Raptors du B12, ouvrant la voie au lancement. Le 26 juillet, test de mise à feu du Starship 30. 29 juillet, le 5eme lancement d'essai du Starship est prévu pour la "fin aout ou début septembre". Musk considère qu'il y a une chance sur deux que la récupération contrôlée du 1er étage réussisse et 60% que le Starship survive à la rentrée atmosphérique. Le 7eme lancement du starship utilisera le premier Starship V2 (S33). 10 aout, Space X annonce le lancement du vol ITF 5 pour dans 3 semaines..."Le vol 5 Starship et le Super Heavy sont prêts à voler, en attendant l'approbation réglementaire. Des tests supplémentaires de capture de rappel et des tests de véhicules du vol 6 sont prévus en attendant l'autorisation de voler". Récupération en mer des débris du SuperHeavy ITF4 les 22-24 septembre Le 9 septembre, mise a feu statique, Hot Fire du S31 sur le banc Massey's au Texas, pour le vol IFT 6 avec le Booster B13. Le 20, le Starship S30 est amené sur la base de lancement, le lendemain, le B12 est relevé par les bras de la tour de lancement jusqu'à la hauteur où il sera récupéré lors du vol ITF5.
21 septembre, assemblage des Booster B12 et du
Starship 30 sur le pad A.
Octobre, le lancement est prévu pour le 13, en raison des avertissements de navigation aérienne et maritime. Le 7, les 2 vaisseaux subissent des remplissages de propergols cryogéniques. Le 8, Space X attend l'autorisation réglementaire de lancement de la FAA, laquelle est délivrée le 12. Le 11, le B12 et le S30 sont prêt au vol, des plaques supplémentaire de panneaux de revêtement est ajoutée pour la protection de la tour au retour du booster. IFT 5 Le 13 octobre, le SuperHeavy B12 avec le Starship 30 décolle de la base du Texas pour un vol orbital. Le Superheavy No. 12 retourne avec succès au site de lancement à Starbase. Le Starship 30 effectue une rentrée atmosphérique et un atterrissage en douceur au-dessus de l'océan Indien.
A T+ 2mn 35s, les moteurs extérieur du
Booster s'éteignent, seuls restent allumé les 3 au centre pour la
séparation. Il y a beaucoup de questions concernant la phase de "suicide burn" (freinage final du premier étage) et sa sécurité. Sur les Falcon 9 le premier étage vise d'abord la mer et après l'allumage vient se décaler sur le point d'atterrissage. Sur le Super Heavy le freinage se fait bien plus tard, vers 1000m d'après le live de NSF. Sur leur live ils parlaient de la possibilité que le SH vise le golfe, la plage ou un point au sol sur leur propriété, puis dévie vers la tour. La tour Mechazilla est située à 600m de la mer, ce qui signifie au choix: un point d'impact initial au bord de la plage, ou un point d'impact initial dans la lagune, puis un décalage assez marqué vers la tour. Dans les deux cas on devrait avoir un joli spectacle, si le SH atterrit proche des caméras...Ils parlent également d'une validation manuelle pour la manœuvre, en plus des ordinateurs de bord. Pour le vol IFT 6, ce sera le dernier vol du Starship V1, en l'occurrence le S31, le prochain sera le S33. Le Booster B13 arrive sur le pad le 22 octobre et le tir statique a lieu le 25.
26 octobre, le Starship 33 sera le
premier Starship de nouvelle génération (V2) qui devrait effectuer le
vol 7.
6 novembre, le vol IFT 6 est prévu pour
le 18 novembre. Ce vol aura le même profil qu' IFT 5 pour le booster. Une banane a été placé sous la coiffe du S31 12 novembre, le Starship 31 est amené sur le pad, le booster B13 suit pour un assemblage final. Le 16 novembre, le lancement est repoussé au 19. IFT 6 Le 19 novembre le vol IFT 6 débute par le décollage du Starship (B13/S31): les 33 moteurs Raptor du Booster 13 fonctionnent correctement. Après la séparation, il amorce son retour pour être récupéré sur la tour de lancement, comme ce fut le cas lors du 5e vol du 13 octobre. Malheureusement, le diagnostic de l'état de la tour après le décollage rend impossible la récupération et l'étage est alors dévié. Il allume ses moteurs pour amerrir dans le golfe du Mexique et explose à l'impact.
Le second étage
poursuit sa route en vol suborbital et pour la
première fois rallume un moteur dans l'espace.
Le retour s'effectue, comme pour le premier
étage, dans l'océan où il amerri sans exploser,
mais avant de prendre feu. Space X explique
qu’ils ont profité de ce vol pour pousser la
structure à ses limites pour voir s’ils ne sont
pas trop conservatistes, notamment au niveau de
la résistance du l’acier à la chaleur. Raison
pour laquelle ils ont retiré des rangées de
tuiles et que l’on voit apparaître des
déformations et une coloration des surfaces des
flaps aussi.
La cause de l’abandon de tentative de récupération du booster est la « Perte de communication avec l'ordinateur de la tour de lancement. Le rattrapage aurait probablement fonctionné, mais nous n'en étions pas sûrs, alors nous avons fait preuve de prudence. » Elon Musk et le nouveau président élu, Donald Trump lors du lancement 7 décembre, Le booster B14 du vol IFT 7 est amené sur le pad OML pour des essais de remplissage en ergol et un "spin prime" qui consiste à tester les pompes et les turbines, sans allumage moteur. Le "hot fire" a lieu le 9 décembre
Hot fire du Starship S33 le 16 décembre.
IFT 7 Le vol IFT 7 a lieu le 16 janvier 2025 avec le même profit suborbital que les vols précédents. C'est la seconde capture d'un booster Super heavy, le B14. Le Starship 33, premier vaisseau Bk2 continue son vol, mais perd plusieurs moteurs ainsi que du carburant (CH4). La télémétrie est perdu à 8mn 30s et le vaisseau explose à T+11 mn 30. Le Ship SN33 est équipé de moteurs Raptor 2, capable de placer de 100 à 200 tonnes en LEO, selon qu'il soit récupéré en mer ou laissait en orbite. Le Ship mesure 1,8 m de plus avec une soute plus petite permettant l'emport de plus de carburant. 9 février, le' B15 réalise une mise à feu statique sur son pad. 12 février, Space X annonce que le vol ITF 8 utilisera le Starship S34, le décollage aura leiu le 3 mars depuis le pad A IFT 8 Le vol IFT 8 a lieu le 6 mars 2025, c'est le deuxième vol d'essai impliquant un prototype d'étage supérieur du vaisseau Block 2 , utilisant le Booster 15 (B15) et le Ship 34 (S34) . Il a suivi une trajectoire suborbitale. Avec ce 8e vol d'essai, SpaceX vise à atteindre les objectifs non atteints lors du précédent, le premier déploiement de charge utile et plusieurs expériences de rentrée atmosphérique visant à ramener l'étage supérieur au site de lancement pour sa récupération. Le vol comprend également le lancement, le retour et la récupération du propulseur Super Heavy par la tour. Le vaisseau S34 poursuit son vol jusqu'à l'apparition d'une fuite et d'un incendie dans le compartiment moteur. Avec seulement 2 de ses 6 moteurs restants, tous deux du même côté, et aucun ne pouvant se déplacer, le vaisseau a perdu le contrôle d'attitude. Peu après, les moteurs restants sont tombés en panne et les communications ont été coupées environ 9 minutes et 30 secondes après le décollage. Le S34 est détruit en vol.
2 avril, hot fire du B14-2 IFT 9 Le vol IFT 9 a lieu le 27 mai 2025, utilisant le Booster B14-2, celui même qui a vole pour le vol ITF 7 en janvier avec 29 moteurs Raptor "éprouvés" et le Starship S35. Le B14 ne réussit pas à revenir au sol (12 des 13 moteurs se sont rallumés mais se sont tous éteins par la suite) et se disloque en mer. Le S35 atteint l'orbite, mais une fuite de méthane dans le système de pressurisation autogène provoque une perte de contrôle d'attitude, empêchant le déploiement des simulateurs Starlink (en raison de problèmes de dépressurisation). Le Starship se désintègre lors d'une rentrée atmosphérique incontrôlée. 5 juin, tir statique du B14-2 19 juin, explosion sur le banc de test du S36 à Massey. Space X propose d'utiliser un anneau adaptateur sur le pad A pour faire les mises à feu du Starship. SpaceX prévoit actuellement de reconstruire le pas de tir 1 après les derniers lancements de Starship V2 selon le modèle du pas de tir 2. A priori tous les lancements de Starship 3 en fin d’année et une bonne partie de 2026 (si ce n’est plus) seront à partir du pas de tir 2 (+ LC39A quand ça sera fini). Juillet, selon Musk, le vol ITF 10 aura 3 semaines de retard. Le Ship S36 prévu pour ITF 10 ayant explosé sur le site de Massey, il a été remplacé par le S37, prévu initialement pour ITF 11. Le vol IFT 11 aura le Ship S38. 1er aout, tir statique du Starship 37 sur le pad 1 et essai "spin prim" le 13 aout IFT 10 Le vol IFT 10 a lieu le 26 aout 2025 avec le Starship S37, Bk2 et le premier Booster B16, Bk 2 également. SpaceX récupère pas le B16 lors de ce vol, ce qui entraîne un amerrissage brutal dans le golfe du Mexique . Le vaisseau 37 a déployé avec succès huit Starlink simulateurs. Il a ensuite effectué une démonstration de rallumage en vol d'un Raptor et a commencé sa rentrée dans l'atmosphère avec la bonne attitude. Un morceau du compartiment moteur s'est rompu sous l'effet des forces extrêmes, mais le vaisseau a poursuivi sa rentrée, effectuant plusieurs essais (par exemple, en sortant complètement ses volets pour réduire rapidement la vitesse ou en rentrant dans un angle d'attaque sous-optimal), puis a effectué son atterrissage sur le ventre, amerrissant doucement et chavirant. Le vaisseau a ensuite explosé dans l'eau.
7 septembre, le Booster B15 réalise un
tir statique sur le pad 1. IFT 11 Le 11e vol test du Starship est réalisé le 13 octobre par le booster B15, second vol, qui propulse le Ship S38. C'est à la fois le dernier vol d'un Booster V2 et d'un Ship V2 et ainsi le dernier du pas de tir 1 de Boca-Chica dans sa configuration actuelle. L'objectif principal de ce vol reste, comme pour l'IFT-10, la rentrée atmosphérique, avec beaucoup d'expériences conduites sur le bouclier thermique, notamment le retrait de tuiles par groupe de 4 ou 5 à des endroits sensibles, c'est à dire au-dessus des réservoirs. L'ascension se déroule parfaitement, avec 33 moteurs allumés sur 33 pour le premier étage; par la suite, un des treize moteurs ne s'est pas rallumé pour le boostback burn mais a réussi à s'allumer après la descente menée avec le même angle d'attaque que pour l'IFT-10 pour l'amerrissage. L'amerrissage est réalisé avec 5 puis 3 moteurs, afin de préparer le schéma opérationnel de la prochaine version : des moteurs ne pouvant pas s'orienter, de la couronne centrale, ont permis une décélération plus forte, économisant ainsi des ergols. Le Ship 38 a réussi son ascension, puis a déployé avec succès les 8 simulateurs Starlink, de manière plus polissée que lors de l'IFT-10, sans qu'aucun ne heurte la porte au passage. La démonstration de réallumage d'un Raptor central dans le vide s'est ensuite bien déroulée. L'étage a ensuite survécu à la rentrée atmosphérique où il a été poussé aux limites, puis a simulé une approche de Boca Chica par une « manœuvre de virage dynamique » avant un amerrissage en douceur, plus en douceur que lors du précédent vol.
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