Septembre, KSC, dans le Assembly and Refurbishment Facility, ATK prépare le booster SRM qui sera utilisé pour le premier vol Ares I.1 en 2009. Ce vol, Ascent Development Flight Test-0 est actuellement prévu pour avril 2009. Il coûtera 3000 millions $. Un booster SRB Flight Test Vehicle (FTV) sera mis a feu du pad 39B et lancé sur une trajectoire suborbitale afin de vérifier la séparation des étages supérieurs, des maquettes. Le premier étage sera constitué de 4 segments SRB avec un 5eme élément vide de propergols. Il sera récupéré à l'issu de son ascension. L'étage supérieur sera une maquette USS Upper Stage Simulator chargé soit d'eau soit de métal comme balast. Au sommet, un "boiler plate" du CEV et du LES, des maquettes à échelle 1 avec les mêmes dimensions, masses et centres de gravité que les modèles de vol. Ces éléments ne seront pas récupérés. Le vol Ares I.1 sera suivit de 4 vols avortés avec le LES à White Sand entre 2009 et 2011 (Ascent Abort 1 à 4). Le vol Ares 2 avec un premier étage à 5 segments, un étage supérieur opérationnel et un Boiler plate du CEV-LES est prévu en septembre 2012. Ares 3 sera un vol orbital en septembre 2013 avec un CEV-LES opérationnel. Ares 4 emportera un autre CEV-LES opérationnel tandis que Orion 5 embarquera son premier équipage pour un vol vers ISS, mais sans amarrage en, septembre 2014, 4 ans après l'arrêt des vols STS. Orion 6 sera un vol avec le CEV cargo. Il restera 90 jours en orbite fin 2014. ORion 7 sera la première mission opérationnelle vers ISS en mai 2015. Le vaisseau restera amarré à la station 180 jours. L'équipage de trois astronautes sera ravitaillé par 2 CEV cargo, Orion 8 et 9 en mai et juillet 2015. Le second équipage sera lancé avec Orion 10 en septembre 2015 avec Orion 11 comme vaisseau cargo fin 2015. Tous ces lancements utiliseront le LC39B du KSC avec le nouvel MLP. Les missions lunaires commenceront après Orion 11. Le vol du Ares V est prévu en juin 2018, avec un étage supérieur EDS factice. Le vol LSAM 2 sera le premier vol du LSAM avec un lanceur Ares V opérationnel. Il sera associé au vol Orion 12, avec un CEV Block 2 (baptisé Altair) et un équipage de 4 astronautes. La mission Orion 12 d'une durée de 21 jours sera l'équivalente de la mission Apollo 10 autour de la lune. Le LSAM sera détaché du train lunaire et envoyé sur la lune. Orion 13 sera le premier débarquement sur la lune depuis 1972. En décembre 2019, le LSAM 3 atterrira sur la lune avec en son bord 3 astronautes. Une autre mission lunaire sera réalisée en juin 2020, Orion 14. Dans ce programme, il n'ai pas prévu de vols vers ISS après Orion 11 après 2016, laissant la place à des vols privées vers la station dans le cadre du programme COST défini en 2005. Le LC39A sera opérationnel pour les vols Ares V dès 2018. Les vols auront lieu aussi bien du 39A que du 39B. 26 octobre, un associatif d'ingénieurs et de managers de la NASA lance une pierre dans le programme de "vision de l'espace" de Bush en proposant un nouveau concept, à la place des lanceurs Ares qui pourra économiser 35 milliards $ sur 20 ans. Ce concept, baptisé "Direct Shuttle Derivative”, or “DIRECT se propose de remplacer les lanceurs Ares I et V par un "lanceur universel" capable de réaliser chacune des opérations au meilleurs coûts. Le projet "Direct" utilisera les éléments actuels du Shuttle, comme les boosters SRB, le réservoir ET. Le concept utilisera des SRB en version 4 segments et un ET équipé de 2 moteurs RS68 à sa base. La charge utile sera de 70 tonnes en LEO comparé au 20 tonnes du Arès I. Avec un étage supérieur EDS, le lanceur pourra placer 98 tonnes en LEO. Deux vols du nouveau lanceur placeraient en LEO plus de matériel que nécessaire que deux vols avec Ares I et V. Le lanceur "direct" réutilisera aa maximum et sans d'importantes modifications les infrastructures au sol du LC39, VAB, Crawler, MLP et Pad. Bien sur, ce nouveau concept est le enieme lancé depuis fin 2004 et la parution du rapport ESAS censé diminuer le coût du retour à la lune et le voyage vers Mars aux contribuables américains. Ces concepteurs montent au créneau en répliquant que dans l'état actuel du programme "Constellation", le coût de développement du lanceur Ares V n'est pas encore acquis et ne sera peut être jamais acquis et que le développement du Ares I pourra prendre d'important retard pour des performances assez limitées. Que feront les USA dans 20 ans, avec un lanceur qui ne pourra pas dépasser l'orbite terrestre alors que d'autres nations les auront d'ici là peut être dépassés. La NASA annonce quelle
enverra une nouvelle mission d'entretien pour le télescope Hubble en
2008 avec le Shuttle. A cette époque, le pad 39B sera en travaux, ce
qui posera un problème pour une éventuelle mission de secours avec
seulement seul seul pad en opération. Bien que la mission vers Huble
emporte 25 jours de vivre, la NASA ne pourra pas préparer
une mission de secours dans ce las de temps et assurer un autre
lancement dans les temps. La décision a ainsi été prise de retarder
le début des modifications du LC39B jusqu'au lancement de la mission de
secours de STS 125. 3 novembre, la NASA décide d'utiliser le système de "railcoaster" pour l'évacuation des astronautes et du personnel sur le pad 39. La firme qui développera le système sera choisit d'ici un an. Selon plusieurs sources, le lanceur Arès I, le "stick" ne sera pas assez puissant pour placer sur orbite le CEV. La capacité du lanceur serait inférieure de 1000 kg ou plus. Un des points faibles d'Arès I est sa capacité de lancement en dessous de 22 000 kg. De plus le "stick" ne serait pas contrôlable au moment du décollage. Par vents fort, il pourrait toucher un des bras de service de la tour. Une des solutions serait d'ajouter des boosters additionnels au décollage ou d'utiliser le module de service du CEV comme 3eme étage pour donner l'impulsion finale. Certains demandent simplement de repartir à zéro. La décision de lancer une dernière mission Shuttle vers le télescope Hubble en mai 2008 va obliger la NASA à décaler le début des modifications du pad 39B. Le LC39B doit en effet servir pour la mission de secours assignée à STS 125 préparée et installé sur le pad en parallèle. Contrairement aux missions vers ISS, l'équipage n'aura pas 3 mois de sursis à l'abri dans la station en attendant une mission de secours, mais seulement 3 semaines de vivre. D'où la nécessité d'avoir un Shuttle sur l'autre pad de tir. La NASA néanmoins commencera dans l'été 2007 la construction des 3 tours de protection contre la foudre qui encadreront le périmètre du site, haute de 180 m. Les travaux de modification commenceront immédiatement après le vol STS 125 pour préparer le premier vol d'Arès I en 2009. Par rapport aux plans originaux de la NASA, le retard sera de 6 mois. En septembre 2008 commencera aussi la construction du système d'évacuation en urgence "railcoaster" et les modifications dans le VAB. La modification du MLP 1 pour Arès I commencera dès 2008. 13 novembre, ATK réalise un tir statique d'un booster SRB, FSM-13, dans ses installations de l'Utah, en préparation du premier tir d'Arès I en 2009. Ce tir est le second réalisé de nuit depuis 1992 va permettre de valider les données nécessaire au prochain vol STS en décembre qui sera le premier lancement de nuit depuis l'accident de Columbia en 2003. 31 caméras ont été installé pour filmer la séquence de vol du SRB et vérifier si il était possible de repérer de nuit le détachement de foam. Décembre, la NASA révèle
sa stratégie globale d'exploration de la lune et son architecture
lunaire pour la prochaine décennie. L'architecture est basée sur la
construction d'une base lunaire sur l'un des pôles, probablement dans
le cratère Shackleton au pôle Sud qui bénificie d'un ensoleillement
constant sans de trop brusque variation de température (+- 30°C) en
utilisant des hommes et la version cargo du lander LSAM. L'énergie
électrique sera fournie par des panneaux solaire et plus tard
complétée par un générateur nucléaire. Dans les mois qui suivront
cet architecture sera "validée", puis précisée, la
référence vers une mission vers Mars annoncée par la NASA. Les USA
développeront cette base vers 2025 seuls avec la NASA, mais n'excluent
pas une invitation d'investissements étrangers et de privées.
Elle sera précédé d'une étude avec des sondes automatique.
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