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CHRONOLOGIE
SPACE SHUTTLE

CHALLENGER 51 L IMAGES & VIDEOS

 


L'équipe "photos et films" a été chargés d'archiver et d'analyser l'ensemble des documents photos et vidéos du lancement de Challenger afin d'expliquer le scénario de la catastrophe. L'explosion ayant eu lieu au KSC, ce sont les films et photos de la base qui ont été analysé.

Le système chargés de prendre les photos du lancement au centre spatial est composé de 108 appareils photos et 69 caméras TV. Pour l'enquête, il a été visionné quelques 13 millions d'images du vol et des précédents lancements. A cela s'est ajouté les images et des films pris par le public qui assistait au décollage.

La première anomalie vue dans les images se déroule au moment du décollage avec l'apparition d'une fumée noire au niveau de l'attache du booster droit au réservoir externe. L'analyse conduit à la situé au niveau 300 dans la circonférence du booster. Elle apparaît sur plusieurs caméras à MET 0,678 second puis reste visible jusqu'à 3,375 secondes avec une fréquence de 3 à 5 Hz.

Il n'y a pas d'évidence d'une fuite de gaz sur le booster droit jusqu'à MET 58,762 secondes. A ce moment, les images montrent la flamme léchant la paroi du réservoir. Lorsque des éléments du booster droit seront récupérés, les ingénieurs verront que la fuite de gaz couvrait en fait 32° entre 294 et 316°. Seules les images et les films ont pu mettre en évidence la rupture du réservoir externe et la désintégration du véhicule, les liaisons avec Challenger ayant cessé à MET 73 secondes.

LE SYSTEME OPTIQUE

Le système de prises de vue optique LOA (launch operations area) comprend des dizaines de caméras placées sur les pad 39, sur le MLP, la tour FSS, autour du pad gérées depuis le PTCR "pad terminal connection room" (salle 207) et le LCC (salle IP6). Les caméras sont montés sur différents supports selon leur situation, pieds fixes ou mobiles. Sur les sites en périmètres du pad, il y a la possibilité de monter 4 pieds fixes de différentes hauteurs (75 à 120 cm) avec autant d'adaptateurs pour accepter des cales, des caissons isolées ou des têtes Hi-Hat Mitchell. 4 pieds en contrefort bétonnés haut de  60 cm sont utilisés pour les caméras longue focales. Les caméras sont aussi montées sur des embase mobiles permettant d'ajuster l'azimut (360°) et l'élévation (-15 à +60°) grâce à des cales inclinées.

Le système prise de vue sur les pad 39 date des années 1960 et Apollo. Depuis il a été modernisé et adapté au Shuttle. Si les sites autour du pad n'ont pas changer, la position autour du véhicule a changé du fait que le Shuttle est différent du Saturn 5. Les images prises permettent par la suite d'analyser les performances du véhicule. Les images hautes vitesse permettent de voir les séquences d'allumage des moteurs, les déplacements dans le temps des parties mécaniques sur le lanceur et sur les structures au sol et les interactions avec les éléments extérieurs, les "engineering motion picture footage".  le système assure enfin des prises de vue d'excellente qualité pour la presse, les médias et le public.
Le système de contrôle est dans le LCC qui est capable de gérer 160 caméras sur le pad dans les tours et sur le MLP. Il est armé à T-3 minutes.

LES CAMERAS OPTIQUE AUTOUR DU PAD

Les caméras sont dispersées tout autour du périmètre du pad à 400 m de distance environ sur 5 sites, au N-E (site 1), à l'Est (site 2), au S-E (site 3), au S-O (site 4) et au N-O- (site 6). Le site 5 n'est plus utilisé à cause de la présence du système de glissières servant pour l'évacuation en urgence du pad. Chaque site est équipé d'une vingtaine de caméras. 2 caméras de poursuite sont placées sur les site 2 et 6 commandées depuis le LCC.

       

   

LES CAMERAS OPTIQUE SUR LE PAD

       

La capture d'images du Shuttle décollant du pad 39B incombe à une série de caméras et appareils photos situé tout autour du périmètre du pad et sur les structures au sol.
Au décollage, il y a 16 caméras optique grandes vitesse qui filme le Shuttle depuis la tour FSS, 28 sur le MLP afin de fournir les films techniques qui permettront d'analyser la séquence d'allumage des SSME, des booster, la rétraction des mats et les premières secondes de l'ascension.

Les caméras installé sur le MLP sont enfermées dans des caissons étanches inclinable de 0 à 60° par pallier de 10° en élévation. Ces caissons sont alors boulonnées sur la plateforme. Les caméras directement en contact avec les flammes sont dans des caissons recouvert de plaques en acier et d'enduit ablatif. Elles sont scellés et purgées par de l'azote. De l'azote est aussi utilisé pour refroidir le verre de visée et disperser l'eau sur la vitre. L'ensemble est commandé par le PTCR du pad.

Camera E16 

Camera E20

Camera E4

Ces caméras sont nommées E (Engineering) suivit d'un numéro ou D pour les films PAO. Sur le MLP, nous avons les caméras E1 à E28 toutes équipés en films 16 mm.

CAMERA DE POURSUITE EN VOL

Le suivit images du vol du Shuttle est assuré par des caméras situées en dehors du périmètre pour couvrir les événements juste avant le décollage et jusqu'à la séparation des boosters ou jusqu'à la limite de vol LOV. Aussi, à l'allumage des moteurs, les caméras sont mis en marche sur 3 traceurs optique appelés IFLOT utilisant des focales moyennes. Ces traceurs sont placés sur les sites universels UCS au Nord, à l'Ouest et au Sud du pad à des distances de 5,5 à 12 km. Ces caméras 16 et 70 mm assurent la couverture du début du vol. Bien qu'elles filment le décollage, ces caméras ne sont pas d'objectif permettant de voir le Shuttle avant qu'il ne dépasse 365 m d'altitude. D'autres caméras 70 mm un peu plus loin au Sud Est (UCS 12 TV 3) assurent le suivit du décollage jusqu'au manoeuvre de roll pour les télévisons.

Les caméras de poursuite longue distance (MIGOR, IGOR et ROTI) sont montés sur des remorques mobile ou des unités en fixes et sont reliées aux radars et ordinateurs du Cap Canaveral. Ils utilisent des films 35 ou 70 mm avec des objectifs autofocus à température compensée avec des focales de 250 à 1250 mm. Elles sont situés sur 2 sites au Nord et deux autres au Sud de la ligne de vol à des distances de 10 à 80 km. 2 sites, un au Nord et l'autre au Sud suivent le Shuttle après la séparation des boosters. Les deux autres suivent les boosters jusqu'à leur retombée dans la mer.

L'ensemble des caméras sont destinées à voir l'intégrité structurelle du véhicule, ses performances propulsives et si possible les anomalies en vol. En cas de lancement de nuits (45 mn après le coucher du soleil), l'exposition des films est ajustée et calée sur les gaz d'échappement. Afin, la couverture des caméras est assujettie à la météo, à la couverture nuageuses au moment du lancement.

Une unité de poursuite mobile (Goertz) est placée sur le site 2 pour assister les besoins en films optique. Elle est contrôlé manuellement par joy stick depuis le LCC. Elle assure la couverture du lancement au moment du décollage jusqu'à la limite optique de la caméra.

MIGOR Mobile Intercept Ground Optical Recorder

 

 

IGOR Intercept Ground Optical Recorder

IGOR ("eye-gore") est un télescope poursuiteur chargées de filmer les performances des missiles et lanceurs spatiaux. Avec sa grande focale, il est capable de photographier des objets à plus de 170 km de distance. IGOR est constitué d'un télescope optique, une caméra grande vitesse, une lunette de recherche et un bâti d'instrument (5-inch/25 Mark 19 Navy modifié). 2 opérateurs assurent son maniement.

 

ROTI Recording Optical Tracking Instrument

C'est une caméra optique utilisée pour enregistrer des données en connection avec le lanceur en vol.

ESMC Eastern Space and Missile Center OPTICAL INSTRUMENTS.

 
SITES
 
CAMERA
 
LIEUX
 
FOCALE (m)

Latitude Nord

Longitude Est
 
FILM (mm)
.
470501  
MIGOR2
 
Ponce de Leon
 
1.5
29°04'01.0260" 279°05'12.7536"  
Video
UCS-10  
IFLOT
 
CCAFS
 
2.0
28°42'10.3466" 279°19'52.7071"  
70
UCS-10  
IFLOT
 
CCAFS
 
0.5
     
16
UCS-10  
MIGOR
 
CCAFS
 
9.1
     
70
UCS-5  
Contraves
 
CCAFS
 
1.5
28°38'38.7879" 279°20'03.2996"  
Video
UCS-6  
Contraves
 
CCAFS
 
1.5
28°36'30.2236" 279°19'50.7814"  
Video
UCS-6  
IFLOT
 
CCAFS
 
2.0
     
70
UCS-6  
IFLOT
 
CCAFS
 
0.6
     
16
UCS-12  
IFLOT3
 
CCAFS
 
2.0
28°36'05.5871" 279°24'38.7173"  
70
UCS-15  
IFLOT
 
CCAFS
 
2.0
28°34'41.1888" 279°23'29.1711"  
70
UCS-15  
IFLOT
 
CCAFS
 
0.5
     
16
UCS-8  
Contraves
 
CCAFS
 
1.5
28°33'28.9304"
279°24'44.2304"
 
Video
DSIF-71  
Contraves
 
CCAFS
 
1.5
28°28'45.8206" 279°26'01.2270"  
Video
350601  
ROTI
 
Cocoa Bch
 
5.1
28°21'04.8019" 279°23'37.5607"  
Video
000501  
IGOR
 
PAFB
 
12.7
28°13'37.1689" 279°24'00.8671  
35
360601  
ROTI
 
Melbourne Bch
 
10.2
28°02'58.3949" 279°27'04.5644"  
70
Tous les instruments, acceptés  IFLOT sont équipés avec des encodeurs élévation et azimut.
2) L'IGOR de Ponce (1 m de focale) est équipé d'une caméra TV et enregistreur
3) Situé au N-E du site UCS-12.
4) Les sites sont localisés par la latitude, N à S
 

 


LE SYSTEME OTV

Le système OTV Operational TeleVison assure la couverture vidéo des événements précédent le lancement, le lancements sur les pad 39, les OPF, le VAB et les MLP. Ces caméras sont équipés de zoom (16 à 320 mm) montées sur des têtes mobiles (pan & tilt). Elles sont toutes contrôlé par le LCC. L'ensemble des images arrivent par cables et sont démodulées avant d'être distribuées au salles de tir principalement. 25 magnétoscope assurent l'enregistrement de toutes les images en continue.

   

       

  • 28 JANVIER 1986, DES CAMERAS EN PANNE

  • Le matin du 28 janvier, de nombreuses caméras placées sur le pad et autour ne vont pas fonctionner correctement. Les films dans les appareils sont cassés à cause d'un trop long séjour sur site. Avec les nombreux reports de tir, certains films se retrouvent enfermés dans les boîtiers depuis plus de 72 heures, soit trois fois plus que d'habitude. Après 48 heures, les techniciens chargés de la maintenance des caméras sont autorisés à rentrer sur le périmètre du pad pour tourner les bobines de films et changer certains autres. Pendant les 72 heures, l'ensemble des films est soumis aux effets de la déshumidification des purges d'azote qui circule continuellement dans les abris. En plus, il faisait très froid sur le MLP le matin du tir.

    32% des caméras présentes sur le MLP se sont montrées défaillance le 28 janvier. Des 9 caméras en panne sur le MLP, 4 se sont avérées directement en vue de la fumée noire sortant du booster droit. Dans tous les vols STS depuis 1986, il n'y a pas eu autant de caméras en panne.

    Au décollage, il y a 16 caméras optique grandes vitesse qui filme le Shuttle depuis la tour FSS, 30 sur le MLP afin de fournir les films techniques qui permettront d'analyser la séquence d'allumage des SSME, des booster, la rétraction des mats et les premières secondes de l'ascension. Les caméras E8 et E9 sur le MLP filment en 16 mm à la vitesse de 400 images -secondes. La D67 est à l'Est en périphérie du pad à 394 m du pad, elle filme en 4 à 5 images secondes. La E63 est plus rapide (100 images secondes), elle est au N-O à 387 m. A l'opposé, la E60 et la CRZ 1 à 390 m. La première filme en 100 images secondes, la seconde en 30 images.

    La caméra E207 est situé au Nord du KSC en bordure de plage à 9,6 km. Elle filme en 70 mm à 40 images par secondes. Les caméras E216 et 203 sont à l'Ouest à 5 km, près du centre Apollo. La E202 est au Sud à 5,5 km (entre le VAB et le pad 37), elle filme en 70 mm. La E206 est plus bas au Sud à 30 km à Cocoa Beach, elle filme en 70 mm vers l'Est. La E204 est à 44 km à Patrick AFB, elle filme en 35 mm.

    La station de poursuite E207.

    La camera E8, située sur le MLP voit la jupe arrière du booster droit et les mats de support avant l'allumage jusqu'après le décollage. A 00,008, la charge pyro casse le boulon qui maintient l'attache du booster.

    La camera E9 de l'autre coté du booster filme le premier déplacement du véhicule à MET 00,250 secondes.

    La caméra E60, situé en périmètre du pad, coté N-E voit à MET 00, 678 secondes une première bouffée de fumée noire sur le coté intérieur du booster droit, juste à cité du réservoir ET. A MET 02,733 et MET 02,738 secondes, la fumée est évidence sur les caméras CZR-1 et E60

     

    Les différents point de vues des caméras D67 à l'Est, E60 au N-E et E63 au N-O montrant les bouffée de fumée noire au décollage à MET 01,600, 01,606 et 01,648 secondes. L'origine de la fuite est situé entre 207 et 310° sur le booster droit.

    Entre MET 00,836 et 02,499 secondes, les images de la caméra E63 montent 8 fumée de fumée noire sortant du booster droit. A MET 02,733 secondes, la caméra CRZ1 et E60 enregistrent les dernières images de la fume noir.

       

    A partir de ce moment, l'ascension de Challenger est conforme au plan de vol, les moteurs sont à 104% de leur puissance quand la tour est dépassée. A MET 7,724 secondes, débute la manoeuvre de roulis permettant au Shuttle de s'aligner sur son azimut. Elle dure 15 secondes environ. Après 35 secondes de vol, les moteurs sont réduit à 64% afin de passer la zone de pression maximale (Max Q) puis augmentés à 104% à MET 54,124 secondes.

    A MET 58,762 secondes, une flamme est aperçue entre le booster droit et le réservoir par la caméra E207, la seule qui voit le stack de derrière. Cette flamme devient un panache à MET 59,262 secondes. Les caméras E203, E207, et E216 respectivement au Nord et à l'Ouest permettent de situer précisément l'endroit d'où sort la flamme. Elle est à 315° sur la circonférence du booster.

    Camera E207

    Camera E216. La caméra E203 donne une image similaire.

    La flamme est visible sur les films de la caméra E204, situé la plus au Sud à 50 km du pad à MET 59,753 secondes, presque une seconde après les caméras situées au Nord. MET,

    La flamme change de forme à MET 64,660 secondes, conséquence de la fuite du réservoir d'hydrogène. 0,45 secondes plus tard, une lueur soutenu est observée de chaque coté du réservoir. Caméra E204 au Sud.

       

    Le véhicule lutte pour rester sur sa trajectoire, en utilisant les tuyère des moteurs SSME et des boosters.

    A MET 74,140 secondes, le réservoir d'hydrogène fuit par l'arrière. Un arc de vapeur est observé dans la zone inter réservoir prouvant que le dôme avant va céder. Un nuage de vapeur se crée entre l'inter réservoir et le dome arrière du réservoir d'hydrogène. Il ne va cesser de s'amplifier en intensité et en volume.

    Un flash apparaît entre le réservoir d'hydrogène et l'Orbiter vers le millieu du fuselage à MET 73,191 secondes. Il s'agit probablement de la combustion de l'hydrogène avec le panache du booster droit.

    MET 73,213 secondes, la caméra E204 qui voit le coté gauche du Shuttle filme la destruction du véhicule. Un flash est observé près de l'attache avant du booster, probablement du à la propagation de l'onde de feu venant du réservoir d'hydrogène et la déchirure de la zone inter réservoir.

        

    MET 73,282 secondes, le réservoir d'oxygène se déchire. Une boule de feu entoure l'avant des boosters et augmente en taille et en intensité.

       

    Le véhicule se désintégre. Au sol, les données cessent d'arriver: extinction du moteur SSME 1, dernières données sur la pression des moteurs RCS et dans les APU.
    MET 74,130 secondes, les stations au sol MILA reçoivent le dernier signal de Challenger.

    MET 74,587 secondes, le nez de l'Orbiter émerge du nuage de l'explosion.
    Sur la caméra E207, le booster droit sort du nuage, le nez se sépare laissant sortir le parachute d'extraction

       

    MET 110,250 secondes, le booster droit est détruit par l'USAF, le booster gauche suit à MET 110,252 secondes

    Camera E202 et E 230

    La caméra E202 montre les premiers éléments du Shuttle sortant du nuage de l'explosion. La cabine, l'aile gauche et des débris sont visibles. La cabine est visible en détail à MET 89,452 secondes..

       

    L'examen des films techniques n' a montré aucun problème majeur lors du décollage de Challenger susceptible d'expliquer l'accident. Seules quelques petites anomalies ont été signalées. Le bras de ventilation de l'hydrogène ne s'est pas complètement rétracté dans la structure FSS, mais le véhicule est passé suffisamment loin de lui dans les premiers mètres de son ascension. De même, il a été noté un léger déplacement de l'ombilical LO2 lors du chargement en ergols du réservoir.

    Comme ce matin là, il faisait froid, l'analyse des films du décollage s'est penché sur l'éventuelle chute de glace. Au moment du décollage, les caméras du pad et celle sur le MLP ont observé la glace qui tombait des structures, des débris qui traversaient la plateforme et qui étaient finalement aspirées par les fosses d'évacuation des flammes. Les films du vol n'ont indiqué aucun débris ni morceaux glace frappant le véhicule au décollage contribuant à l'accident.

    LES VIDEO DE L'ACCIDENT

    La vidéo de l'accident retransmise par la NASA via la chaîne CNN a été prise par les caméras du système OTV du KSC. On entend la voix du PAO et le commentateur de CNN Tom Mintier. La vidéo commence avec une vue générale du pad 39B par une caméra située au S-O (TV-5 depuis le toit du VAB), puis gros plan sur les moteurs SSME à leur allumage avec la camera 170, située à 400 au S-E. Vue latérale lorsque le Shuttle quitte la plateforme (camera 141 ou 143), vue générale lorsque la Shuttle quitte la tour et commence sa manoeuvre de roll puis suivit jusqu'au moment de l'explosion par la caméra TV-3 (site UCS 12), situé au S-E du pad.  

    LES IMAGES DE L'ACCIDENT

    Images NASA KSC.

           

           

    Une série de 8 photos du Staff  du SGT. Phil Schmitten

            

       

           

    Images amateur

    Photos:
    Paul Adams Airship Images

    En janvier 2010, Une vidéo amateur de l'accident de Challenger en 1986 refait surface, 24 ans après les faits. Ce clip, probablement la seule vidéo amateur de l’incident, a été retrouvé après le décès de son propriétaire en décembre dernier. Ces images troublantes ont été tournées depuis Winter Haven, une petite ville de Floride à 80 kilomètres du site de lancement de la fusée, par un retraité filmant avec son Betamax (modèle de caméscope aujourd'hui disparu). Sa famille a retrouvé la vidéo après sa mort, et l'a vendue au "Space Exploration Archive", un centre documentaire spatial basé dans l’Etat du Kentucky. Elle a été diffusée à l’occasion du 24 anniversaire du vol manqué. La vidéo est filmée par le retraité Jack Moss le 28 janvier 1986, à une époque où il était encore rare de posséder un caméscope. On peut entendre la voix de Jack et d’autres personnes hors du champ vidéo, s’étonnant de la trajectoire de la fusée : "Elle n'est pas partie comme d'habitude, non ? C’est normal tu crois ? On dirait qu’ils ont quelques problèmes".

    En février 2012, une seconde vidéo est mis à jour à Hicksville, New York. Filmé par un infirmier Bob Karman depuis une des salles d'attente de l'aéroport d'Orlando, à 80 km du centre spatial, elle montre le lancement jusqu'à l'explosion, la famille ne réalisant pas réellement ce qui se passait à ce moment là.

    En avril, une 3eme vidéo amateur est trouvé, un film Super 8 pris depuis la Causeway par un amateur Jeffrey Ault. Le jeune homme de 19 ans passionné d'espace visitait la Floride cet hiver là avec ses parents Bernice et Robert et un ami Bill Graber. Le film est donc resté dans sa boite durant 26 ans. Ce film montre la tr&g&die sous un autre angle, le décompte final, le décollage, la voix du PAO Steve Nesbitt 39 secondes après l'explosion  "Flight control is here looking very carefully at the situation. Obviously a major malfunction." et se finit lorsqu'il annonce que le véhicule a explosé.

    Selon la NASA, il n'y a pas d'autres vidéo amateur de l'accident. La commission d'enquête a u seulement étudier les photos officielles de la NASA