ANNEXE
9
DES FEMMES DANS LA NAVETTE Depuis plusieurs décennies que la NASA accumule par centaines des études portant sur les réactions physiologiques des astronautes, une seule avait porté sur l’ élément féminin, et à un seul exemplaire. De ce fait jusqu’ à ce que le gouvernement américain ait ratifié le budget de la navette spatiale, on n’ avait pas jugé les femmes dignes de subir des tests sérieux. En 1960, la NASA avait testé les premières stagiaires féminines pour le programme Mercury. 13 des 25 meilleures pilotes féminines civiles (à cet époque pas de pilote femme dans l' armée), ont subit l' entraînement des 7 astronautes du programme Mercury, prouvant qu' elles pouvaient se débrouiller aussi bien que les pilotes de l' armée. Mais en juillet 1961, la NASA annule tout, prétextant que ces femmes devaient s' entraîner sur la base d' essais en vol d' Edwards, et comme cette dernière était fermée à la gente féminine, la NASA perdit l' occasion de mettre en orbite la première une femme. Valentina Tereskova était
une ouvrière du textile et avant d' être sélectionné pour son vol dans
l' espace, sa seule expérience de l' air était un saut en parachute réalisé
en amateur. Les "13 femmes de
Mercury" étaient: Selon le Dr David Winter, ancien responsable du département des sciences de la vie à la NASA, nombre de raisons étaient évoquées pour justifier cette situation. Mais la principale était que l’ on avait trouvé aucune solution pour que les femmes satisfassent leurs besoins naturels. Finalement, on y parvint en équipant la navette d’ un siége sanitaire unisexe pourvu de poignées, d’ un sorte de cale pied, d’ une sangle et d’ un système d’ évacuation palliant l’ absence de gravité. Coût de l’ appareil : 3 millions de $. Le projet est ratifié en
1972 officiellement. Peu après, le Dr Winter et son collaborateur le Dr Harold
Sandler, chef de la division des recherches biomédicales du centre Ames,
soumettent 12 infirmières de l’
armée de l’ air à une étude préliminaire sur les possibilité d’
adaptation des femmes aux voyages spatiaux. Encouragés par les résultats, les
spécialistes de la NASA passent alors trois années à planifier méticuleusement
une étude médicale comparative plus approfondie. Pendant cinq ans, trois
groupes composés d’ un nombre égal d’ hommes et de femmes de 35 à 45 ans,
de 45 à 55 ans et de 55 à 65 ans subissent respectivement et à tour de rôle
des tests complets. La NASA confie la responsabilité du programme, qui a démarré en 1976 avec la première tranche d’ age, à Dee O Hara, l’ infirmière qui avait assuré les soins aux astronautes de mai 1961 à mai 1963. Parmi ces femmes, il y a des ménagères, des journalistes, … _ Lynn Luthi, 54 ans, ménagère
dans l’ Ockland ; Ces deux dernières comptent parmi les élues. La moitié des postulants ont abandonné dès la première entrevue, en partie parce que la rémunération proposée était à peine supérieure au salaire minimum légal. Celles qui sont convoquées se soumettent à des entretiens destinés à évaluer leur personnalité, leur motivation et leur aptitude à vivre en communauté, car il s’ agit d ‘une expérience collective. Une fois franchi ce premier barrage, les candidates restantes passent ensuite, pendant deux semaines des tests physiques et psychologiques irritants. Huit à dix finalistes sont sélectionnées pour chaque groupe. Elles doivent encore supporter quatre à cinq semaines spartiates de tests sans tabac, ni alcool, ni boisons caféinées, ni médicaments, vitamines comprises. Enfin, entre le 13 avril 1977 et le 28 avril 1981, 27 femmes, reparties en trois groupes de huit à dix, se présentent successivement au centre de recherche de la NASA, à Montain Wiew, pour y passer 28 jours dans un isolement quasi total. Sous contrôle médical permanents, elles se prêtent à une séries d’ expériences visant à tester les réactions des organismes féminins aux épreuves et aux tensions des voyages spatiaux : _ réaction au variation de
la pesanteur ; L’ entraînement physique,
assorti d’ incessantes analyses de sang et d’ urines, les conduisent souvent
à la limite de leur force. Au cours de l’ étude, pas moins de 26 prises de
sang sont réalisées. Pour mesurer
leur aptitude à piloter une navette et l’ effet de la fatigue sur le
compartiment, elles doivent s’ allonger dans un cockpit miniature et déchiffrer
un tableau de bord placé à hauteur des yeux, tout en faisant des tests de
coordination manuelle, tandis qu’ un simulateur reproduit les turbulences dues
au vent et à la pluies. Cette séance est souvent programmée après celle de
la centrifugeuse, dont elles sortent généralement harassées. L’ épreuve de
la centrifugeuse leur permet d’ encaisser 3 G. Le dixième jour, elles abordent l’ étape suivante : l’ alitement. Les chercheurs constatent en effet qu’ un repos de plusieurs jours allongés reproduit les conditions de l’ apesanteur sur l’ organisme. Elles se couchent donc avec interdiction de plier les genoux, de s’ asseoir et d’ aller aux toilettes. Elles ont juste le droit de s’ accouder pour manger. Dix jours se passent ainsi à regarder la TV, à écouter la radio, à tricoter ou à écrire des lettres. A la fin, beaucoup souffrirent de courbatures. Même si la NASA n’ a toujours pas publier officiellement de rapport définitif de cette étude, des conclusions se sont imposées bien avant le départ du dernier groupe. Première évidence, dans certains domaines les 27 femmes se sont mieux adaptées physiquement et psychologiquement que les hommes. En outre, leur groupe s’ est avéré beaucoup plus soudé et plus solidaire que prévu. D’ après le Dr Sander,
les femmes doivent mieux que les hommes supporter les forces d’ accélération.
« L’ un de leur réel désavantage sur
notre planète résulte directement de la pesanteur. A cause d’ elle, il leur
faut de la force et de la résistance physique pour accomplir de durs travaux.
Sur ce plan, elles ne peuvent pas rivaliser avec les hommes ». Or dans ce
monde sans pesanteur qu ‘est l’ espace, la force brute n’ a plus aucune
valeur. 1978, la NASA sélectionne un
nouveau groupe d’ astronautes dans lequel parmi les 35 candidats on compte 8 femmes
soit 20%. Leur moyenne d’ age est de 32 ans et quatre sont célibataires.
Le groupe 8 avec en haut Sullivan, Lucid, Fisher, Resnick et en bas Ride et Seddon. Sally Ride, Judith Resnick, Anna Fisher, Kathryn Sullivan et Margaret Seddon. Le groupe 8 Lucid, Seddon, Sullivan, Resnick, Fisher et Ride.
Anna Fisher le 8 mai 1980 pour un entrainement en scaphandre Apollo au NBL du centre Marshall Le groupe 8 Seddon, Fisher, Resnick, Lucid, Ride et Sullivan.
Anna et Williamn Fisher Pour les missions Spacelab, la NASA lance une sélection parmi les scientifiques. Ainsi après Spacelab 1 en mai 1978, elle lance une sélection pour Spacelab 2 qui est présenté le 9 août 1978 et 4 astronautes George W. Simon physicienne de 44 ans, Loren W. Acton physicien 42 ans, John-David F. Bartoe, 33 ans et Diane Printz 39 ans.
En 1980 la NASA sélectionne un autre groupe d’ astronautes avec 2 femmes dans le lot, Mary Cleave et Bonnie Dunbar.
A coté des sélection
officielle de l' agence US, il y a les sélections du Department of Defense DoD,
le groupe 2 comprenant 14 astronautes dont deux femmes.
En décembre 1983, le Canada propose un groupe de 6 astronautes scientifique dont une femme.
Le groupe 4 des PS est présenté le 9 janvier 1984. Il comprend quatre astronautes Robert W. Phillips Veterinarian 54 ans, Bill A. Williams biophysicien 41 ans, Andrew Gaffneyp Physicien 37 ans et Millie E. Hughes-Fulford biochemist de 37 ans.
En juin 1985, la NASDA propose un groupe de scientifique pour les missions Spacelab avec 3 astronautes Mamoru M. Mohri chemiste 37 ans, Chiaki Mukai physicien 33 ans et Takao Doi Aeronautic engénieur 30 ans.
Le
groupe 10 est sélectionné en mai 1984. ll comprend 17 astronautes, dont
3 femmes.
Fin 1984, le Pt Reagan lance le programme "Teatcher in space" dans le but de faire voler des civils dans la navette. Deux institutrice sont sélectionnées en juillet 1985 pour voler en fin d' année, Christa Mc Aulife 36 ans et Barbara Morgan 33 ans.
Christa Mc Aulife et sa doublure Barbara Morgan
Le
groupe 12 est sélectionné en août 1987, un an et demi après l’ accident de
Challenger.
Le
groupe 13 est sélectionné en juin 1990
|
Eileen M.
collins (Air Force) est née en 1956.
C' est première femme à piloter le Shuttle. Elle vole sur STS 63 et
STS 84 comme pilote. En 1999, elle est commandant sur STS 93 et 114 en
2005. Retirée en mai 2006. |
|
Susan J. Helms (Air Force) est née en 1958 a volé sur STS 54, 64 et 78 et 101 comme SM et STS 102 comme ingénieur de vol. retirée en juillet 2002. | |
Ellen Ochoa (Civile)est née en 1958 a voler sur STS 56, 66, 96 et 110 comme MS. retirée en janvier 2003. travaille toujours à la NASA au JSC comme directeur adjoint. | |
Nancy J.
Sherlock
(maintenant Currie)
US Army est née
en 1958. Elle vole sur STS 57, 70, 88 et 109. Retirée depuis 2005. |
|
Janice E. Voss (Civile) est née en 1956. Elle vole sur STS 57, 63, 83, 94 et 99 comme MS. Décéde d'un cancer en février 2012. |
Le
groupe 14 est de mars 1992.
Le
groupe 15 est de janvier 1995
Le
groupe 16 est de avril 1996
Tracy Caldwell est née en 1969.
sélectionnée comme MS |
|
|
|
|
|
|
|
La sélection "2000" permet d' avoir sur les 17 astronautes trois femmes.
Megan Mc Arthur est née en 1971. Sélectionnée comme MS. Elle vole sur STS 125. | |
Karen L Nyberg est née en 1969. Sélectionnée comme MS. Elle vole sur STS 124 et le Soyouz TMA 09M (ISS 36-37). | |
Nicole Passonno Stott est née en 1962. Sélectionnée comme MS. Elle vole sur STS 128 et 133. retirée depuis mai 2015. |
En mai 2004, la NASA recrute 11 nouveaux astronautes dont 2 femmes.
Dorothy Marie Metcalf-Lindenburg est née en 1975. Elle vole sur STS 131. retirée depuis avril 2013. | |
Shannon Walker est née en 1965. Elle vole sur le Soyouz TMA 19 (ISS 24-25). |
En 2009, 9 astronautes sont sélectionnés, dont 3 femmes.
Serena Aumon est née en 1976. | |
Jeanette Epps est née en 1970. | |
Kathleen Rubins est née en 1978. |
Le groupe 21 sélectionné en juin 2013 comporte 8 astronautes dont 4 femmes.
Christina Koch est née en 1979. | |
Nicole Mann est née en 1977. | |
Anne Mc Clain est née en 1979. | |
Jessica Meir est née en 1977. |
Pour les informations biographiques: Johnson Space Center.
Photos Spacefacts.de