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CHRONOLOGIE
SPACE SHUTTLE

ORBITER VEHICLE 101 ENTERPRISE


Enterprise, la première navette spatiale américaine n'est jamais allé dans l'espace mais durant de nombreuses années elle aura rendu de grand service dans le développement du programme STS. Pour sa retraite, l'Orbiter a été mis en exposition dans l'annexe du NASM sur l'aéroport de Dulles à Washington durant quelques année avant d'être convoyer sur le dos sur 747 SCA à New York où il attend depuis 2012 sur le pont du USN Entrepid un lieu d'exposition fermé.

Nommé à l'origine "Constitution", en l' honneur du bicentenaire de la constitution américaine, l'Orbiter Vehicule 101 est rebaptisé "Enterprise en 1976, peu avant sa sortie officielle sous l' impulsion populaire par la maison blanche. Enterprise est en effet le nom du vaisseau spatial de la série TV en vogue aux Etats Unis Startreck.

Le 3 septembre 1976, William Gorog, un des conseillers économiques principal du président Gerald Ford lui envoie un mémorandum "Mercredi prochain, vous allez rencontrer le Dr James Fletcher de la NASA pour une réunion au cours de laquelle il vous sera présenté une maquette de la navette spatiale, une version complète à l'échelle qui sera déployé en Californie pour des essais courant du mois. La NASA n'a pas encore annoncé un nom pour cette maquette et attende cette réunion pour le faire. Le Dr Fletcher est pas défavorable à la dénomination "Enterprise" pour la navette spatiale, et je vous suggère de demander qu'il soit ainsi nommé pour les raisons suivantes: La NASA a reçu des centaines de milliers de lettres d'un groupe de fan de la série "Star Track" pour qu'il soit nommé ainsi. Ce groupe comprend des millions de personnes qui sont profondément intéressés par notre programme spatial. Le nom "Enterprise" est liée avec le système sur lequel la structure économique de la Nation est construite. L'utilisation de ce nom offrirait un réel intérêt humain au programme lors de la cérémonie de présentation en Californie ce mois ci. En bref, cette situation pourrait fournir le même intérêt public que la radio CB pour Mme Ford.

Quatre jours plus tard, un mémo est envoyé par James Connor, le secrétaire du Cabinet au président Ford résumant les opinions des responsables de la Maison Blanche. Pour Jim Cannon, le conseiller en politique intérieure du président, le nom " Enterprise "est un excellent nom pour la navette spatiale. La série "Star Treck est une des plus populaires du pays avec plusieurs millions de fans.

Le nom "Enterprise" est une tradition sanctifiée de la Marine. «Entreprise» était en action contre les pirates barbaresques en 1803. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, "Entreprise" servi avec les bateaux Wasp et Hornet dans la flotte de porte dans le Pacifique. Et le navire de la marine actuel "Enterprise" est le premier transporteur nucléaire. Robert Hartmann, conseiller du président, a exprimé son désaccord: "Ceci est un nom sacré de la marine en particulier, qui remonte à la Révolution. "Je pense que la Marine doit le garder." Jack Marsh, un conseiller de la sécurité nationale, a donné son aval avec réticence «Je ne ai aucune objection pour ce nom. Cependant, je ne suis pas enthousiaste au sujet de la justification du nom " Enterprise " qui est un nom célèbre pour les navires depuis les premiers jours de la République. Je pense qu'il est de loin une raison préférable que de faire appel à une série TV ". 10 jours plus tard, la NASA a dévoilé la première navette spatiale, l'Enterprise.

Le 26 juillet 1972 sont signés les premiers contrats avec la North American Rockwell pour la fabrication de l' Orbiter Vehicle 101. Sa fabrication commence dans l' usine 294 du complexe 42 de l' USAF à Palmdale en Californie, tout prés de la base d' Edward, le 4 juin 1974 avec l' assemblage des premiers éléments de structure du module de l' équipage. Le 26 août suit  l' assemblage des premiers éléments latéraux du fuselage. Le 23 mai 1975, les ailes arrivent à Palmdale en provenance de chez Grumman. L' assemblage final commence le 24 août pour se terminer le 12 mars 1976.

   

Ce premier exemplaire va servir dans un premier temps de véhicule test pour l' approche et l' atterrissage de la navette à son retour de mission. Il n' est donc pas équipé des sous systèmes nécessaire au vol en orbite: motorisation principale et secondaire, tuiles de protection thermique entres autres. Par contre ce véhicule devait respecter les masses et équilibrage du vaisseau réel ainsi que ses caractéristiques aérodynamiques. On installe donc des lests et des tuyères de moteurs factices.

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Tableau de bord Configuration externe

 

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Structure Intérieur cabine

LES MOTEURS FACTICES D'ENTERPRISE

Rockwell International a fabriqué un jeu de 3 moteurs SSME actives pour simuler la forme, taille et le poids des vrais moteurs qui seront utilisés lors des vols dans l'espace et en a équipé Enterprise pour le programme ALT. Avant que l'Orbiter ne soit livré au NASM de Washington, en 1985, ils ont été apparemment enlevé et stocké en Californie.

L' OV 101 Enterprise sort d' usine le 17 septembre 1976, devant une foule innombrable.
Le 31 janvier 1977, il est transporter par route sur une remorque tractée par un camion au Dryden Flight Research Facility distant de 60 km environ. Au centre Dryden, il est accouplé avec le Boeing 747 SCA porteur pour des essais de roulement, de vols captifs non habités puis habités et enfin de largage en altitude avec atterrissage comme pour un retour de mission orbitale.
Deux équipes d' astronautes sont sélectionnées pour les vols libres:
_ Fred Haise et Gordon Fullerton;
_ Joe Engle et Richard Truly;

Le programme ALT Approach & Landing Test s' est déroulé en neuf mois entre février et novembre 1977 avec:
__ 3 essais de roulement, Taxi Test le 15 février ( à 142,4 km/h, 224 km/h et 251, 2 km/h);
__ 5 vols captifs non habités, Captive Inactive Flight les 18, 22, 25, 28 février et 2 mars;
__ 3 vols captifs habités, Captive Active Flight les 18, 28 juin et 26 juillet;
__ 5 vols libres, Free Flight les 12 août, 13, 23 septembre, 12 et 26 octobre , les deux derniers sans le cône protecteur à l' arrière de l' Orbiter;
__ 4 vols de transport avec cône aérodynamique à l' arrière en novembre 1977, le système de fluide est drainé et purgé et un blocage des élevons est installé. La structure d' attache avant sur le 747 est remplacé pour abaisser l' Orbiter de 6 à 3°. Cette réduction est imposée pour les vols de convoyage.


Après ces tests, Enterprise est ramené au hangar de la NASA au centre Dryden et modifié pour les tests de vibrations verticales qu' il réalisera en 1978 au centre Marshall à Huntsville en Alabama.
Le 13 mars 1978, Enterprise arrive au centre Marshall ou il est assemblée avec le réservoir extérieur et les deux SRB pour subir durant quelques mois trois séries de tests de vibrations qui se terminent en avril 1979.

Par rapport au programme originel, le budget de la NASA pour 1979 ne pouvait inclure la modification de l' OV 101 en véritable véhicule de vol comme il était prévu. En plus, depuis sa sortie d' usine en 1976, Rockwell avait apporté au modèle de vol OV 102 d' importantes modifications, notamment sur le bilan des masses, la rigidité et la structure. Une remise à niveau des équipements de l' OV 101 coûterait très cher. La NASA eut une idée plus économique, à savoir la transformation de la cellule d' essais statique STA 099 en modèle de vol qui devint l' OV 099 "Challenger" en février 1979.

Le 10 avril 1979, Enterprise est transporté au centre spatial Kennedy en Floride. Assemblé avec le réservoir extérieur qui servira pour le premier vol et deux boosters SRB inerte sur le MLP 1, il est transportée le 10 mai jusqu' au nouveau pad de tir 39A, modifié après les vols Apollo. Là, il subit divers tests pour valider les installations
. Des tests sont réalisés avec les nouvelles installations, le système de suppression du bruit par eau, la tour RSS et le système d' évacuation en urgence pour les astronautes mis en place en décembre 1978 (contrat avec Industrial Steel Inc passé en octobre). Enterprise revient dans le VAB le 23 juillet suivant.

Le 10 août, Enterprise repart du KSC pour une tournée de promotion à travers les USA sur le dos du 747, passant par Atlanta, St Louis, Tulsa, Denver, les bases de Hill, dans l'Utah, Vandenberg, en Californie et Edwards le 16. Le 21 août, l'Orbiter est descendu du 747, mis sous hangar puis ramené par route au hangar 42 à Palmdale le 30 octobre suivant. Là, certains de ses éléments sont restaurés pour être utilisées sur les autres Orbiters assemblés au même endroit. Entreprise revient à Edwards le 6 septembre 1981. En juillet 1982, l'Orbiter sert de décor à l'annonce du président Reagan lors de l'atterrissage de Columbia à l'issue de son 4eme vol expérimental.

24 septembre 1981, Enterprise avec au premier plan l'avion expérimental M2-F1


Durant l'année 1982 et 83, Enterprise subit toute une série de test enfermé dans son hangar. L'Orbiter est  bardé de 250 accéléromètres destinés à mesurer la réaction de la carlingue aux différentes vibrations appliques sur le véhicule. Des tests et des modifications seront apportés sur l'Orbiter avant la mise en service du pad SLC 6 à Vandenberg en 1984. Enterprise servira de véhicule de validation des installations. Une des modifications permettra la validation d'une grue mobile destinée à charger et décharger les charges utiles dans la soute de l'Orbiter sur le pad et au sol après l'atterrissage.

   

Mai 1982, les maquettes des pods OMS et les 3 moteurs SSME sont enlevés

   

"Shake tests" et "Vibration test"  en juillet et octobre 1982

   

    

Validation des procédures d'ouverture des portes de la soute sur terre pur les opérations à Vandenberg en février 1983

Enterprise fraichement rénové en mai 1983

Enterprise, nouvellement repeinte voyage à travers le monde sur le dos du 747 porteur. Du 16 mai au 13 juin 1983, l' Orbiter est à Paris à l' occasion du Salon du Bourget, puis sillonne l'Europe avec des survols de la coté Allemande (de Rotterdam à Amsterdam), de l'Italie, Londres (Grande Bretagne) et au Canada, avant de retourner au centre Dryden. Elle survole le centre ESTEC de l'ESA.

1984, Enterprise est de retour en Californie, à Edwards AFB. L'Orbiter teste sur certains endroits de son fuselage de nouveaux matériaux de protection thermique sur la dérive verticale, l'aile et l'avant du fuselage qui seront utilisé par les autres véhicules.

 
Le 22 mars, Enterprise est envoyé sur le 747 à Mobile en Alabama. Le 5 avril suivant, l'Orbiter est transporté par bateau (barge de 47 m de long tiré et poussé par deux remorqueurs) à la grande foire mondiale de la nouvelle Orléans et mis en exposition jusqu'au 13 novembre.

    

Entreprise à la nouvelle Orléans, notez le bipod supportant le nez. Il sera utilisé aussi au Smithsonim Museum.

    

 
Le 16 novembre 1984, Enterprise est amenée à Vandenberg AFB, ou l' USAF a construit un pad de tir destiné aux missions militaires de la navette, le SLC 6. L'Orbiter est assemblé avec un stack SRB-ET sur le nouveau pad et exposé durant le mois de février 1985. Enterprise retourne le 24 mai 1985 au centre Dryden.


Aout 1985, sur le lac salée de la base d'Edward, Enterprise simule un exercice d'évacuation au sol après un atterrisage.

Le 20 septembre 1985, du centre Dryden, l' Orbiter se rend au KSC, en Floride pour être exposé pendant 2 mois à coté de la fusée lunaire Saturn 5 devant le bâtiment d' assemblage, le VAB. 

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Le 18 novembre suivant, Enterprise atterrit sur le 747 sur l' aéroport de Dulles, à Washington et devient le 6 décembre suivant la propriété du Smithsonian Institution Museum. Enterprise est stocké dans un hangar près de l'aéroport en attendant la construction d'une annexe qui l'accueillera avec d'autres avions et vaisseaux spatiaux au début de 2001.


Du 8 au 12 juin 1987, Enterprise sert à tester sur une des pistes de l'aéroport les barrières de sécurité qui seront utilisées au KSC et Edwards ainsi que sur d' autres sites en cas d' atterrissage en urgence (Moron et Taragona en Espagne et Banjui en Gambie). La même année, l'Orbiter sert pour l'étude de concept d'évacuation en urgence selon les recommandations de la commission d'enquête sur l'accident de Challenger.

En 1990, Enterprise sert à expérimenter les liaisons avec les radio amateurs (SAREX) en expérimentant de nouvelles antennes. Comme aucun Orbiters de vol n'était disponible pour ces essais et qu'une maquette seule du cockpit ne suffisait pas, on monta des antennes sur les hublots à l'intérieur de la cabine. 
Suite à la validation des procédures, le systèmes fut utilisé sur la mission STS 63.

En avril 1990, la NASA "emprunte" le train d'atterrissage principal pour une srie de tests sur la base Edwards avec un avion Convair 990. Mais comme il fallait en couper une partie pour l'adapter au Convairn la NASA préféra concevoir un "simulateur" spécial pour tester les nouveau freins qui seront utilisé sur les Orbiter. Le train retourne donc à Dulles en mars 1996 et est à nouveau fixé à l'Orbiter en juin 1997, sans ses roues (en en cours de restauration actuellement).

Afin de mener des études sur l'impact de débris spatiaux sur les véhicules en orbite, la NASA "emprunte" une porte sur le bord d'attaque de l'aile en juillet 1993. restauré chez Rockwell Boeing, elle est envoyée au JSC. Après ses essais, elle est remise dans son état d'origine et remonté sur Enterprise en mars 1994.

En février 1996, une inspection sur l'état du véhicule est réalisé. malgré quelques point de corrosion, Enterprise a très bien supporter ses années de stockage.

En juin 1997, ce sont les portes de soute qui sont examinées. La NASA en conclut que certains de ses éléments pourront éventuellement servir pour d'autres Orbiters de vol.

Après le train principal, c'est le train avant qui est "emprunté" par les ingénieurs de la NASA. La taille du train d'atterrissage a été sous-estimée malgré l'augmentation de la masse du véhicule tout au long de son développement. De plus, le fait que le nez soit plus bas de 4,5° a amplifié la chose augmentant la charge supporté par la roulette de nez. Travaillant avec une faible marge, les pneus du train d'atterrissage sont entre chaque vol inspectés aux rayons X et les pneus changés à chaque vol. Dans le cadre du programme d'amélioration du STS, il a été demandé à la firme Michelin de développer des pneus acceptant de plus grandes charges. Une autre solution envisagée consistait à allonger la jambe du train avant ce qui permettrait de réduire la charge au sol après le posé de la roulette. Des études avaient été réalisé dans les années 70 et en 1992 mais abandonnées vue la complexité de la tache. Après avoir testé différentes configurations, les ingénieurs ont calculé qu'un allongement de 42 à 60 cm de la jambe serait le plus simple en intercalant une structure médiane télescopique secondaire dans la structure principale qui serait déployé une fois le train sortie avant l'atterrissage. Afin de valider le concept, le train avant de l'Enterprise est démonté dans l'été 1997 et remplacé par un bipod ancré dans le sol le même utilisé lors de l'exposition à la nouvelle Orléans en 1985. Arrivée au JSC, le train est modifié et le concept testé. Le fait que ces modifications allaient développées de nouveaux points de faiblesses, les études sont stoppées et il est demandé à Michelin de développer de nouveaux pneus plus résistants. Profitant que le train soit au JSc, les ingénieurs ont profitèrent pour lui faire subir un nouveau cycle de vie. reconfiguré comme celui des Orbiters de vol, il totalisait fin 2000, près de 4000 cycles faisant ainsi économiser des millions de dollars au programme. Après ses essais il sera réinstallé sur l'Enterprise.     

 

Au début seul, Enterprise a été rejoint par d'autres appareils comme un module de commande Apollo, le module de vol Spacelab. 

Parallèlement les ingénieurs testent la possibilité de transférer du carburant entre les pods OMS et le système RCS avant. Enterprise sert de "cobaye" en avril mai de la même année.

Après la découverte de court circuit dans le câblage des Orbiters de vol en octobre 1999, les ingénieurs du KSC retourne à Dulles afin de vérifier l'état du câblage au Kapton utilisé sur l'Enterprise. Quelques échantillons sont prélevés et analysés.

D'autres éléments sont aussi été enlevés avant la livraison de l'Enterprise au NASM comme les siéges éjectables, l'instrumentation de bord, des bouteilles d'air dans le middeck et la pointe avant installée sur le nez. Enterprise reste dans un hangar sur l'aéroport de Dulles à Washington en attendant la construction de son propre hall d' exposition. Prévu pour 2001, sa construction est repoussé par manque de financement.

Avril 1999, le terrain qui accueillera le hall d'exposition est acheté. D'une superficie de 70 hectares, il est situé au Sud du terminal de l'aéroport de Dulles. Fin 1999, un "homme mystérieux" donne 60 millions $ au NASM pour sa construction. Le hall d'exposition accueillera 205 avions (le premier 707, un Concorde, un SR71, le B29 Enola Gay) et 135 vaisseaux spatiaux (Enterprise, Spacelab, une fusée de 1935 du pionnier Robert Godard). Le financement total est estime à 160 millions $. Le centre sera équipé d'un cinéma de 475 places, d'un musée, de salles de conférences avec une tour qui permettra de voir les départs et arrivée d'avions de l'aéroport. Le hangar principal sera haut de 10 étage et long comme deux terrain de football. Il sera le second musée du NASM. 

Janvier 2000, le hall d'exposition a un nom, le Steven Udvar Hazy Center baptisé  en l'honneur du premier donateur (60 millions $).

25 octobre 2000, pose de la première pierre  du centre Udvar-Hazy  L'ouverture du centre est prévue en décembre 2003 pour fêter les 100 ans du premier vol des frères Wright..

En mars 2003, Enterprise est dépoussiéré pour une "remise en service". Selon la revue Aviation Week & Space Technology, des éléments de l'Orbiter, ses ailes et son train seront examinés par les enquêteurs de la CAIB pour trouvé les causes de la perte de Columbia le 1er février au dessus du Texas. Les parties en carbone renforcé du bord d'attaque des ailes (RCC) sont aussi vieux que celui de Columbia construite peu après. 

 Novembre, Enterprise est amené dans son nouvel hangar d'exposition Steven F. Udvar-Hazy Center au National Air and Space Museum's de Washington où elle sera placé avec d'autres souvenirs de l'aviation et de l'espace. Le centre Steven F. Udvar-Hazy ouvrira ses portes le 15 décembre prochain pour fêter les 100 ans du premier vol des frères Wright. Le centre comprend un hangar pour les avions, une tour d'observation, un cinéma IMAX, des salles de conférences et des restaurants. Le hangar James S. McDonnell Space Hangar sera terminé pour l'ouverture avec Enterprise visible au public. Cependant, le hangar spatial ne sera pas accessible au public pour le moment le temps de restaurer l'Orbiter et les "artifacts" spatiaux qui y seront exposés. Quelques 200 avions et 135 parties de vaisseaux spatiaux seront exposé dans ce centre dont le B-29 Superfortress Enola Gay, un SR-71 Blackbird, le Dash 80 prototype du Boeing 707 et un F-4 Phantom.

Avril 2012, Enterprise cède sa place à l'OV 103 Discovery au centre Udvar-Hazy. Monté sur le 747 porteur, l'Orbiter prend le chemin de New York où il sera désormais mis en exposition sur le porte avion Intrepid.

Photos NASA, DoD, B Charles, Dennis Jenkins