La lavande on s'y connait !! HISTOIRE DE MISSILES...
LE 1er GMS DU PLATEAU D'ALBION

 

LE PLATEAU D'ALBION AUJOURD'HUI

Base Aérienne 200

Une fois démantelées, les installations du plateau d'Albion ont été rendu à la nature. Les portes ont été verrouillées et soudées et les zones de lancement recouvertes par un mètre de terre. Le manque de financement, les problèmes techniques et géographiques ont laissé en plan tous les projets de reconversion du site en musée pour l'histoire. L'Armée de l'Air et la DGA ont alors décidé de donner au Musée de l'Air et de l'Espace à Paris quelques équipements comme le local opérationnel du PCT, un missile SSBS coupé mis à l'horizontale, un SSBS et un MSBS à la verticale (ceux exposé à l'entrée de la BA 200), les véhicules spéciaux VTE et VTPH chargés du transport des missiles et des têtes sur les sites.

LES MISSILES EXPOSES AU MAE

A St Christol, les escadrons ont commencé à partir en août 1998 après les équipes du CEA et suivit en décembre des équipes de l'Aerospatiale. La passation de "pouvoir" avec la légion étrangère a été réalisée dans l'été 1999. Depuis, une centaines d'hommes séjournent plus ou moins en permanence sur la base aérienne. La base aérienne 200 a été rebaptisé caserne Maréchal Koenig. Elle accueille près de 1000 légionnaires. Des installations de l'armée de l'air seules restent la zone vie de la base, les longs bâtiments attenant la piste qui servent maintenant à stocker tout le matériel du génie civil et qualques bâtiments du DAMS (l'atelier de dépôt des munitions et des têtes nucléaires gérée par le CEA et l'Armée). Ces derniers, toujours sous l'autorité de l'armée servent pour des simulations de combat. Les bâtiments de la ZEI ont été détruits et les ZL d'instruction laissé à l'abandon. La base étant devenue une base de l'armée de terre, la longue piste d'atterrissage ne sert plus de même que la tour de contrôle, débarrassée de ses antennes et laissé à l'abandon.

VISITE DE LA BASE KOEING CAMERONE 2006

 

Créé en 1999, le 2ème REG est le plus jeune des régiments étrangers. Régiment de génie d’assaut appartenant à la 27ème brigade d’infanterie de montagne, il est l’héritier des bataillons de Génie-Légion d’Indochine. Il est aujourd’hui totalement opérationnel et a parfaitement réussi le double pari de sa montée en puissance et de l’intégration de la spécificité du combat en montagne. En quatre ans d’existence, le 2ème REG s’est déjà forgé une belle expérience opérationnelle :

- Détachement Génie SFOR (BOSNIE) : 2000-2001
- Opération PAMIR (AFGHANISTAN) : 2002-2004
- Opération EPIDOTE (AFGHANISTAN) : 2002
- Bataillon de génie KFOR (KOSOVO) : 2003
- Section équipement Montagne depuis 1999 au Kosovo

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La caserne Koeing

Depuis octobre 2003 la zone Nord de la base accueille aussi une station d'écoute de la D.G.S.E. (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), les services secret de l'armée avec ses antennes radio qui emploie 150 personnes sur site, dans le cadre du réseau "Frenchelon", l'équivalent français du réseau de la NSA Echelon qui regroupe les Etats Unis, l'Angleterre, le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande. 

La DGSE possède une trentaine de stations d'écoute et radars en France et dans le monde. 15 sont en France et dans les DOM-TOM. Le réseau Frenchelon est plus particulièrement chargés d'écouter les signaux radioélectriques ou satellitaires tandis que Echelon se contente d'intercepter le trafic Internet et téléphonique du monde entier grâce à une centaine de satellites en orbite autour de la terre.

La première antenne de la DGSE (qui a l'époque s'appelle Sdece) est implantée en 1974 sur le plateau de Domme, dans le Périgord, à côté de l'aéroport de Sarlat. Mesurant 25 m de diamètre, elle est bientôt rejointe par quelques autres. Devant le développement du trafic des télecoms par satellites, la station devient vite sous équipée. D'autres vont voir le jour ailleurs en France et ailleurs. Ailleurs c'est en Guyane, près des installations du CSG, CNES en 1984. Placée au dessus de l'équateur, elle écoute les satellites géostationnaires qui sont justement au dessus et qui arrose les Amériques. Les années 1990 avec le conflit au Koweit dopera le déploiement des nouvelles stations, Alluets-le-Roi (Yvelines), Mayotte (pour couvrir l'Afrique, le Moyen Orient et l'Asie).

La station d'écoute de la DGSE est situé à la limite Nord de la base 200, en face de deux Zones de lancement de test de l'armée, dans la zone industrielle. 

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La base du plateau d'Albion possède 7 paraboles motorisées dans la zone Nord du site couvrant l'ensemble du spectre radio utilisé par les satellites (2 à 20 GHz).

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Trois mats hauts de 25-30 m supportent des antennes du type "log-periodiques large bande" juste derrière les bâtiments administratif. Elles travaillent sur les bandes 1 à 30 MHz, probablement jusqu'à 60 MHz.

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Sur le site de la DGSE, l'oeil expert remarque un nouveau système d'antenne. Un triangle de terre de 30 m de coté renferme des antennes en forme de pyramide inversées de petite taille espacées régulièrement aux niveau des cote du triangle de terre. Il s'agirait d'un système interférométrique et /ou goniométrique sur le même principe que le radar Grave de la ZL 2.6. Un système similaire existe dans la plaine de Crau à coté de Miramas, bien cache mais accessible sans clôture (sur la D5 entre Entressen et la N113 sur une ancienne piste d'aviation). 

Les antennes de la DGSE ne sont pas destinées a l'émission mais seulement à la réception. Il n'est toutefois pas exclus que certaines parabole puisse émettre vers les satellites utilisés par le ministère de la défense afin de réaliser des contacts avec les différents points "d'action" dans le monde. Il est même certains qu'ils peuvent utiliser le réseau militaire Syracuse. Avec les log-periodique il est possible d'émettre de toute façon même si elles ne sont utilisées que pour l'interception. Une utilisation possible serait d'émettre des ordres chiffrées a des agents infiltrés dans le monde qui écouteraient cela avec une simple récepteur onde courte. Ce serait écoutable par n'importe qui mais évidement incompréhensible sans la signification des codes.

 

 

VISITE DES ZONES DE LANCEMENT
L'OBSERVATOIRE SIRENE