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CHRONOLOGIE ARIANE

LA B.L.A, base de lancement Ariane


Dans les années 1970-80, l'ancienne route RN 1 vers Sinnamary traversait la base de lancement juste derrière l'ELA 1. Un carrefour séparait la zone de lancement de la zone des charges utiles. Sur les 1000 m permettant d' accéder à l' ELA 1 il était interdit de s'arrêter sous peine de paraître suspect. Un premier poste de garde avec barrière marquait l'entrée de l'ELA 1. Tout le périmètre était clôturé de fils de fer barbelés électrifiés haut de 1,5 m. Du poste de garde quatre caméras panoramiques permettaient de tout observer sur un rayon de 1000 m. 

Avec la construction de l'ELA 2 plus au Sud au début des années 1980, la route a fait un détour contournant la zone de préparation par le Sud. A partir de 1988, la route RN 1 est simplement coupée au niveau des installations Diamant pour permettre la construction de l'ELA 3 d'Ariane 5 avec sa zone de préparation et de lancement ainsi que celle de l'usine de production du propergol solide au Sud avec le BIP, le BEAP et l'UPG.

Même si la RN 1 est coupée au public, elle traverse les ELA et sortant de la zone protégée du CSG, elle redevient publique. La première route RN 1 sort du centre spatial et rejoint la novelle RN 1 qui passait derrière l'ELA 2. Elle quitte la savane de Karouabo et traverse celle de Malmanoury. Sur cette route se trouve la station de contrôle satellite Diane, l'ELA4 d'Ariane 6 (à 4km d'l'ELA2), les anciens sites d'observation Kikiwi et Colibri (désormais dans la zone ELA 4) et l'ensemble de lancement pour le Soyouz ELS à 4,6 kilomètre au Nord.  

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Sur la route de l'espace, la RN1, l'EPCU S5 et la station météo.

   

   

LE MUSEE DU CSG
LA SALLE JUPITER
LA STATION METEO
LES STATIONS DE POURSUITE
LES USINES A CARBURANT
L'ENSEMBLE DE LANCEMENT DES FUSSES SONDES
L'ENSEMBLE DE LANCEMENT DIAMANT
ELA 1
ELA 2
ELA 3
ENSEMBLE DE LANCEMENT SOYOUZ
ENSEMBLE DE LANCEMENT VEGA
CARTES IGN

Le CSG se visite gratuitement les jours ouvrées de la semaine (sauf J-0 et J-1). Quatre visites sont possibles par jour en autocar. Il suffit de réserver à l'avance en fonction des places disponibles et de l'activités des vols. Il vous sera demandé une pièce justifiant de votre identité.
La visite d'une durée de 3 heures environ comprend une projection d'un film retraçant l'aventure spatiale française de véronique à Ariane 5 dans la salle Jupiter 2 et une visite de la Base de Lancement Ariane en fonction des opérations en cours.

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La BLA du CSG; au premier plan, à droite l'entrée de la base avec la zone Orchidée; à gauche, le BAF et le BIL
Au loin, à droite la ZL3 et à gauche l'ELA 2.

Après la projection du film, l'autocar vous amène du centre technique vers les ELA à 10 km au Nord. L'entrée se fait par le poste de garde Orchidée qui borde la zone technique du même nom. La zone technique Orchidée ZTO (ancienne plateforme nord) comprend plusieurs moyens et infrastructures de propriété ESA nécessaires aux activités de développement et de lancement Ariane. Cette zone comprend les infrastructures comme le laboratoire de mesures physiques « Calypso », le bâtiment bureau d'études et travaux « Vesta », le bâtiment d'énergie et de climatisation « Junon », le bâtiment de bureaux (ex Cluster) « Iris », le bâtiment SDS (sous-direction sol) « Danaïdes » et divers locaux ateliers et magasins.

Devant vous l'ELA 2 avec ses tours et à droite au fond le château d'eau de l'ELA 3. Jusqu'à l'abandon des Ariane 4, la visite menait jusqu'au dock d'assemblage de l'ELA 2 où l'on pouvait voir Ariane 4 en cours de montage et le centre de contrôle CDL 2. Suivait un arrêt au niveau de l'échangeur reliant la zone de préparation à celle de lancement. Par chance on pouvait voir une Ariane 4 sur son pad. Après les attentats de 2001 aux États Unis, la visite de l'ELA 3 d'Ariane 5 a été suspendu pendant quelques temps et remplacé par un passage devant les installations EAP, le BIP et le BEAP. Quand Ariane 4 a terminé sa carrière, les visites de l'ELA 3 ont repris. 

Du carrefour Orchidée, on peut aller n'importe où sur la base. A gauche, on accède au BAF et au BIL. A droite, on va vers la ZL3. Droit devant, on emprunte soit l'ancienne route nationale 1 vers l'ELA 1, soit la nouvelle RN1 vers le CDL 3 et l'ELA 2. Cette route sort du périmètre du centre vers la zone Soyouz.

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Le CDL3 et la ZL3

La visite normale vous amène au CDL 3, le bâtiment qui contrôle tous les paramètres d'un vol Ariane 5. L'autocar passe devant le BIL et le BAF que l'on voit de loin, puis tourne vers la zone de lancement Ariane 5. On arrive en ZL 3 par derrière. Le car s'arrête sur le massif bétonné où repose la table de lancement ce qui permet de voir les imposants carneaux d'évacuation des gaz au lancement et la tour ombilicale. Un arrêt à 400 m du pad permet de réaliser de merveilleux clichés souvenir avec la ZL3 en fond.

Pour assister à un lancement, il faut aussi réserver à l'avance. Certains sites d'observation étant réservés en priorité aux clients du lancement, les invitations sont délivrées dans la limite des places disponibles et en fonction de la date et de la demande, notamment la salle Jupiter 2 et ses balcons. Vous êtes là à 12 kilomètre du lanceur. La majorité des lancements ont lieu de nuit, sachant qu'en Guyane la nuit arrive au alentour de 18 h 18 h 30 tout au long de l'année.

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Plus près , il y a dans l'ordre : 

- Kikiwi à 4450 m au Nord sur la RN 1, 500 m après la station Diane (accessible à partir de 16 ans) 

- Colibri à 4840 m, au nord sur la RN 1, à 500 m du site Kikiwi (accessible à partir de 16 ans)

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Site Colibri et Kikiwi au fond (chapeau blanc) vue de l'ELA 3

- Toucan, dans l'enceinte du CSG, vers les zones BIP BEAP à 5 km.

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                                                     Photo Olivier Sanguy

- Agami à 6520 m, à l'Ouest sur la route "petit Seau", (accessible à partir de 16 ans) 

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                                                                Photo Jacky Brunetaud

- IBIS, à 12 km au Sud juste à coté du centre technique sur la colline Paraicabo (accessible aux enfants à partir de 12 ans) 

- CARAPA à 14 km. Il est ouvert au grand public (sans contrainte horaire ni restriction d'âge) avec une capacité de 1500 personnes. Le site est contrôlé par le CNES. On y accède par la RN 1 en sortant de Kourou au niveau du rond point menant à la zone industrielle. Après avoir montré "patte blanche" au gendarmes, on gravit la colline haute de 70 m. Sur place on trouve de quoi se restaurer, quelques souvenir et les équipes de secours (au cas ou). La vue est magnifique sur le CSG et Kourou. Sur la gauche il y a le centre de télécommunication sur la montagne Pariacabo. On arrive à voir nettement la maquette Ariane 5 à l'entée du centre, et plus loin  le BAF et le BIL. Au milieu, la zone de lancement 3. 

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Photo Pierre JULLIEN

Les sites de Colibri et Kikiwi sont fermés depuis 2003 car situé sous la sous la trajectoire du nuage toxique en cas d'explosion d'Ariane 5. Colibri n'est ouvert que pour les tirs de Soyouz.

Le site de Toucan permet de voir les tirs d'Ariane 5, mais il est fermé sur les tirs de Vega car il n'offre aucune visibilité.

Pour voir un lancement de la plage, il y a la plage des Roches au S-E de Kourou à 18 km de l'ELA3, 21 km du pad Soyouz et 28 km du pad Ariane 6. En remontant, il y a aussi la plage de Pim Poum, la Cocoterale et la plage de Kourou. A Cayenne, la place des Amandiers à 60 et 70 km des pad Ariane 5 et Ariane 6. Face à la mer, ce spot classique offre une vue bien dégagée sur l’horizon, ce qui permet de suivre la trajectoire dans le moindre détail. En prime, on peut s’informer sur le programme spatial grâce à un écran géant diffusant des images des tirs et des vidéos explicatives sur l’utilisation des satellites. Les enfants sont invités à explorer toutes les variations autour de l’espace avec des animations dédiées : envoi de fusées-ballons, maquillage sur le thème des étoiles.

Télécommunications

Le Centre Spatial Guyanais dispose de moyens de télécommunications internes et externes modernes qui permettent d'assurer des services de communications vocales, de communications de groupes à distance, de communications de données, de communication de l'écrit.

Outre les réseaux classiques de communications vocales (téléphones, radiotéléphones, recherche d'individus, radio convois) et les possibilités de communication de groupes à distance (réunions téléphoniques, visioconférences, multiplex,...), les besoins de communication internes du CSG, liés aux lancements Ariane, aux besoins des clients satellites, au fonctionnement du CSG ont nécessité la mise en place de différents supports de transmissions spécifiques, organisés en réseaux indépendants, complémentaires et interconnectables.

En matière de communication externe, toutes les liaisons du CSG sont acheminées en Guyane et hors du département par France Télécom. Les liaisons sécurisées utilisent les satellites Télécom 2 (A et B) ou Intelsat à partir des stations terriennes de Kourou et Cayenne. Le réseau TETA est un réseau de communications avec les stations Ariane de Galliot, Natal, Ascension et Libreville qui permet la transmission en temps réel et différé de la totalité des données de télémesures reçues du lanceur Ariane vers les centres de traitement de la télémesure de Kourou et Toulouse. Le réseau numérique Inter-Centre (RNIC) permet au CSG d'être connecté de manière permanente au Centre Technique du CNES Toulouse.

Localisation Télémesure

Les moyens de mesure sont implantés sur des élévations de terrain (montagne des Pères et Montabo) respectivement à 10 km et 50 km du sud-est du Centre technique. La trajectoire précise des lanceurs est établie grâce à un ensemble de moyens installés au CSG avec 3 radars et 5 calculateurs  et dans les stations aval situées à Natal, Ascension, Libreville et Malindi. Cet ensemble est complété par un système optique de localisation rapprochée (situé près de l'ensemble de lancement) par un cinétélescope (île Royale).

Les moyens de télémesure collectent les données entre la mise à feu des moteurs du premier étage du lanceur et l'injection du/des satellite(s) en orbite. Deux centres de traitement (SET pour Ariane 4 et SCET pour Ariane 5) et cinq stations de réception (dont une au CSG « Galliot », quatre stations aval : Natal, Ascension, Libreville et Malindi) composent cet ensemble de moyens destiné à acquérir, enregistrer et traiter sans discontinuité la totalité des informations émises par le lanceur pendant toutes les phases de vol pour les lancements vers l'Est. Le dispositif est complété par une station transportable de télémesure, utilisée pour les orbites plus inclinées, avec l'appui éventuel du Bâtiment français d'essais et de mesures « Monge ». Pour les lancements vers le Nord, le CNES/CSG s'appuie sur la station aval des Bermudes (USA) et/ou Prince Albert (Canada) et/ou de Svalbard (Norvège).


Durant le vol : 
Le point lumineux visualisé sur écran les soirs de lancement est donné par un système très perfectionné : 
le Système de Localisation et Trajectographie.

Les informations sont acquises à partir des sites radar et télémesure. Les informations issues des radars sont transmises au Centre de Coordination et d'Exploitation de la Localisation (CCEL), qui est le point stratégique le plus important du Système de Localisation et Trajectographie (SLT).

L'ensemble radar a une précision de localisation de 2 mètres à une distance de 400 km, avec une erreur de datation des données de 50 millisecondes. De leur côté, les stations de télémesure fournissent au CCEL des informations transmises par les centrales inertielles qui se trouvent à bord du lanceur et traitées par les Moyens d'Interface Télémesures. Elles sont ensuite transmises au Centre de Contrôle Jupiter sous forme graphique pour visualisation, puis à la sauvegarde pour traitement.

Après le vol : 
Une fois le lancement effectué, un diagnostic de satellisation est établi au CCEL et les trajectoires sont restituées à l'opérateur de lancement et à l'architecte industriel. Le comportement du système est ensuite vérifié, ce qui permet d'obtenir une évaluation très fidèle des performances du SLT.

 

 

Photos CNES, Arianespace, ESA, Service optique CSG, Didier Capdevila.