L' ACTUALITE SPATIALE EN 2005

JANVIER
1er janvier 55 lancements de satellites ont été comptabilisé en 2004 avec seulement un échec contre 64 tirs et 4 échecs en 2003, soit une tendance stationnaire depuis 2001. 75 satellites ont été placé sur orbite, dont 21 par les USA, 34 par la Russie, 9 par l'Europe, 10 pour la Chine et un par l'Inde.
Il y a eu 3 tirs de Zenith Sealaunch, 9 Soyouz, 8 Proton, 2 Cyclon, un Zenith, un Dnierp, un Cosmos, 6 Atlas, un Titan 4, 7 Delta, 1 Taurus, 2 Ariane 5, 8 Longue Marche, un lanceur indien GSLV 1 et israélien Shavit.
L'année a connu trois demi succès avec la panne du 3eme étage d'un Sealaunch le 28 mai, l'arrêt prématuré des moteurs du Delta 4H le 21 décembre et la panne du 3eme étage d'un Cyclone le 24 décembre. A cela on ajoutent deux vols de Pegasus avec les démonstrateurs X43.
12 janvier USA, lancement par un Delta 2-7925-9.5 de la sonde Deep Impact qui doit rencontrer la  comète Tempel 1 le 4 juillet 2005, jour de la fête de l'Indépendance des Etats-Unis.
Deep Impact est la première mission chargée d'étudier l'intérieur d'une comète. Pour cela la sonde propulsera sur la surface de l'astre un impactor de 370 kilogrammes de façon à créer un petit cratère qui éjectera les matériaux du sous-sol. Deep impact est le premier lancement de l'année 2005. 
14 janvier USA-EUROPE, après un voyage de 7 ans, la sonde européenne Huygens s'est posé sans dommage sur Titan, le plus gros satellite de Saturne à 1,5 milliards de km de la terre. Lancé en octobre 1997 de Cap Canaveral par un Titan 4, Cassini-Huygens s'est mis en orbite autour de Saturne en juillet 2004 avant de larguer la sonde Huygens vers Titan le 25 décembre dernier. L'atterrissage de la sonde a eu lieu à 12h34 GMT suivit par les plus puissant radio télescope du monde. A 16 h 19 TU, les premières données sont reçues sur terre et retransmises au centre de contrôle à Darmastadt, en Allemagne. Les premières images sont attendues pour 21 heures. 
D'après les premiers éléments reçus, la traversée de l'atmosphère de titan a duré 147 mn, plus que prévu. Cassin i a reçu 30 minutes de données au lieu des 3 minutes prévues. Huygens Huygens construit par Alcatel Space est la première sonde, européen de surcroît, à atterrir sur une lune d'une planète si loin de la terre. Cassini doit encore poursuivre sa mission autour de Saturne pendant quatre ans. 
15 janvier USA-EUROPE, les premières images de la surface de Titan sont arrivées au centre de Darmasdt en Allemagne. Elles sont fantastiques, montrant des paysages qu'on avait du mal à imager tant la surface de Titan était mystérieuse. Tout au log de sa descente, la sonde a pris des photos de son environnement et prélevée deux échantillons d'aérosols pour 
analyses dans la foulée avec un chromatographe en phase gazeuse pour
séparer les molécules et un spectromètre de masse pour analyse. L'horizon est visible ce qui pourrait suggérer une atmosphère limpide. Arrivée près du sol, un prélèvement a été fait mais pas analysé par manque de temps. Près de 700 photos ont été prises par Huygens, mais seulement 400 ont été reçues sur terre suite à un problème de transmissions. Ces premières photos révèlent un univers gelé, orangé, plongé dans une brume riche en méthane, avec des rochers sombres parsemant une surface évoquant le sable mouillé. Titan est un satellite de taille supérieure à Mercure et à Pluton. Son atmosphère et son sol Titan pourrait comporter  de nombreux composés chimiques présentant des similitudes avec ceux de la Terre primitive, ce qui pourrait nous aider à comprendre l'histoire ancienne de notre propre planète. L'un des nombreux mystère de Titan concerne la quantité de méthane que le satellite renferme, les avis balançant entre des océans d'hydrocarbures liquéfié à sa surface ou du méthane enfoui dans le sous-sol.
Une des photos envoyée montre un panoramique qui semble être une zone côtière innervée de chenaux, au-dessus de laquelle passent des bancs de brouillard. D'autres objets de la taille d'un rocher, photographié dans le sillon d'un de ces chenaux, ont l'air d'être des blocs d'eau gelée. Seules des analyses complémentaires permettront d'apporter des réponses à ces questions.
16 janvier USA-EUROPE, après l'atterrissage de la sonde Huygens sur Titan, le plus gros satellite de Saturne, l'heure est au premiers bilan.

Huygens a rencontré l'atmosphère de Titan à 10h06 vendredi matin, subissant une décélération de 15 g et des températures de 12.000 degrés. La descente a duré 2h 27min 50s exactement. la sonde européenne est restée en liaison avec Cassini pendant près d'une heure et demi après s'être posée. Après que Cassini aie disparu de l'horizon de Huygens, l'atterrisseur serait resté actif pendant plusieurs heures, et ses signaux auraient été captés par 13 grands radiotélescopes terrestres qui vont analyser les données.

Tous les instruments semblent avoir parfaitement fonctionné. Cependant, un des deux canaux de Cassini n'a pas été ouvert pour recevoir les informations de Huygens, erreur causée par un oubli dans un programme informatique provenant de l'ESA et chargé sur Cassini. La plupart des données ayant été envoyées sur les deux canaux à la fois, peu de mesures sont perdues. La moitié des 700 images ne sera certainement jamais connue, de même qu'une partie des mesures d'une expérience sur l'effet Doppler dans l'atmosphère de Titan, à moins que les radiotélescopes cités plus haut ne réussissent à extraire de leurs enregistrements les faibles signaux de Huygens, noyés dans le bruit de fond. La mission peut néanmoins être qualifiée de grand succès.

Le Surface Science Package a fonctionné durant 3h37, dont plus d'une heure à la surface. Le senseur, qui était fixé sous Huygens, s'est enfoncé de 15 cm dans le sol, révélant un sol assez meuble, avec une légère croûte en surface. L'ACP, qui analyse la composition des gaz présents dans l'atmosphère a bien fonctionné. La vitesse des vents au sol est relativement faible, de l'ordre de 6 mètres/seconde. Au sol, la température est d'environ -170°C, contre -150°C dans l'atmosphère. Des sons enregistrés par le microphone embarqué sur Huygens sont aussi disponibles au format MP3 sur le site de l'ESA.

L'Agence Spatiale Européenne n'a dévoilé sur son site internet qu'une dizaine d'images sur les 350 récupérées, dont une en couleur. Les autres sont cependant visibles sur divers sites internet, suite à quelques indiscrétions. Des passionnés ont utilisé ces images et les ont traité pour créer diverses mosaïques et panoramas, dont certaines ont été repris sur le site Interstar. Les images prises durant la descente montrent des méandres, des montagnes, une mer ou un lac, des nuages. Ces signes sont probablement le signe d'un cycle du méthane, comme il existe un cycle de l'eau sur terre. Les images prises au sol montrent un sol plat, parsemé de blocs de glace de quelques centimètres de diamètre. De l'aveu de nombreux scientifiques, ces images font beaucoup penser aux premières images de Mars.

21 janvier EUROPE-USA, le bilan très positif de la mission Huygens sur Titan a été confirmé par l'ESA lors d'une conférence ce matin. A l'oeil, au toucher et à l'odeur, l'univers de Titan présente des ressemblances frappantes avec la Terre. Pendant la phase de descente, à partir d'une altitude d'environ 150 kilomètres, et après l'atterrissage sur le sol de Titan, six instruments multifonctions placés à bord de la sonde ont enregistré des données. 

« Nous détenons aujourd'hui les informations nécessaires pour comprendre ce qui façonne le paysage de Titan, » a déclaré Martin Tomasko, chercheur responsable du radiomètre spectral imageur de descente (DISR), pour qui «les traces de précipitation, d'érosion, d'abrasion mécanique et d'autres formes d'activité hydrologique constatées au niveau géologique montrent que les processus physiques qui ont façonné Titan sont très proches de ceux qui ont modelé la Terre ».

A en juger par les spectaculaires images prises par le DISR, Titan présente de remarquables analogies avec la Terre du point de vue météorologique et géologique. Certaines images font apparaître un réseau complexe de chenaux de drainage étroits allant d'une zone claire de plateaux vers des zones de plus basse altitude, plus lisses et plus sombres. Ces chenaux se rejoignent pour former des systèmes fluviaux qui se dirigent vers des lacs asséchés dans lesquels on peut déceler des formes rappelant étrangement les îles et les hauts-fonds de notre planète.

Les données du chromatographe en phase gazeuse et du spectromètre de masse (GCMS) et celles du module scientifique de surface (SSP) confortent les conclusions de Martin Tomasko. Les observations de Huygens plaident fortement en faveur d'une activité hydrologique à la surface de Titan. Le fluide en question est toutefois du méthane, composé organique simple qui peut exister sous forme liquide ou gazeuse sur Titan, où règnent des températures inférieures à -170°C, et non de l'eau, comme sur la Terre.

Les rivières et les lacs de Titan semblent aujourd'hui à sec, mais il est possible que des précipitations soient tombées dans un passé peu éloigné.

Les données de décélération et de pénétration fournies par le SSP montrent que le matériau présent sous la croûte de surface a la consistance du sable. Cet aspect s'explique-t-il par des précipitations de méthane qui se seraient abattues pendant une période incommensurable sur le sol de Titan, ou faut-il y voir le résultat d'un phénomène de remontée de liquide par capillarité depuis le sous-sol vers la surface ?

La chaleur dégagée par la sonde a eu pour effet de réchauffer le sol à l'endroit où celle-ci s'est posée. Le GCMS et le SSP ont tous deux détecté des émanations de méthane gazeux issues par évaporation du matériau de surface, confortant l'idée que le méthane joue un rôle central dans la géologie et la météorologie atmosphérique de ce corps céleste - avec la formation de nuages et de précipitations exerçant sur la surface un effet d'érosion et d'abrasion.

On constate par ailleurs sur les images du DISR la présence de petits galets arrondis jonchant le lit d'une rivière à sec. Les mesures spectrales (couleur) donnent à penser que ces galets seraient composés de glace d'eau sale plutôt que de roches silicatées, même s'ils sont solides comme des rocs compte tenu des températures mesurées sur Titan.

Le sol de Titan semble constitué - au moins pour partie - de précipités issus de la brume organique qui enveloppe la planète. Ce matériau sombre qui se dépose en surface provient de l'atmosphère de Titan. Par un effet de lessivage, les précipitations de méthane entraînent cette substance des hautes altitudes vers le sol, où elle se concentre au fond des chenaux de drainage et dans les lits des rivières, contribuant à la formation des zones sombres visibles sur les images du DISR.

Des indices inédits basés sur la découverte d'argon 40 dans l'atmosphère de Titan témoignent d'une activité volcanique ayant engendré non pas des éruptions de lave, comme sur Terre, mais de glace d'eau et d'ammoniaque.

On peut donc dire que bon nombre des processus géophysiques observés sur Terre se retrouvent sur Titan. Du point de vue de la chimie, en revanche, les différences sont considérables. Titan n'a pas d'eau liquide, mais du méthane liquide ; pas de roches silicatées, mais de la glace d'eau ; pas de sol terreux, mais des dépôts de particules d'hydrocarbures d'origine atmosphérique. Et ses volcans n'ont pas craché de la lave, mais de la glace à très basse température.

Cet univers extraordinaire abrite donc des processus géophysiques de type terrestre mais qui agissent sur des matériaux tout à fait exotiques dans des conditions très différentes des nôtres.

« Nous avons là des résultats extraordinaires. Les chercheurs ont travaillé toute la semaine sans relâche car les données de Huygens sont absolument passionnantes. Et nous n'en sommes qu'au début ! Les données vont occuper les scientifiques pendant de nombreuses années », a précisé Jean-Pierre Lebreton, responsable de la mission Huygens à l'ESA.

La mission Cassini-Huygens est le fruit d'une coopération entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale italienne (ASI). C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL), division du California Institute of Technology de Pasadena, qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini et qui gère aujourd'hui la mission pour le compte du Bureau des sciences spatiales de la NASA, installé à Washington, tandis que l'ESA est en charge de la sonde Huygens.

  USA-EUROPE, l'ESA se réunira vendredi pour une conférence de presse à son siége pour un premier bilan des découvertes de Huygens. 

Au terme d’un voyage de près de sept ans et quatre milliards de kilomètres à travers le système solaire, la sonde Huygens a plongé, le 14 janvier à 11h13 heure de Paris, dans l’épaisse brume atmosphérique de Titan, terminant sa course à 13h45 heure de Paris sur le sol congelé de ce corps céleste. Pendant 1 heure et 12 minutes, Cassini a reçu d’excellentes données émises depuis la surface de Titan. La sonde Huygens a continué d’émettre pendant plusieurs heures, alors même que l’orbiteur avait déjà disparu derrière l’horizon et cessé d’enregistrer les données qu’il était chargé de relayer vers la Terre.

En l’espace de 3 heures et 44 minutes, Cassini a pu nous faire parvenir plus de 474 Mbits de données, dont une série d’environ 350 images prises pendant la phase de descente et au sol. On y découvre un paysage apparemment façonné par l’érosion, avec des canaux de drainage, des motifs rappelant un tracé côtier et, à la surface, des objets ressemblant à des galets.

L’analyse des échantillons atmosphériques prélevés entre une altitude de 160 km et le sol révèle la présence d’un mélange uniforme de méthane et d’azote dans la stratosphère. Elle indique également une augmentation constante de la concentration de méthane dans la troposphère, jusqu’à la surface de Titan. Des nuages de méthane ont été décelés à environ 20 km d’altitude, ainsi qu’une brume de méthane ou d’éthane au voisinage de la surface.

A partir du signal émis par la sonde et capté par un réseau mondial de radiotélescopes terrestres, les chercheurs pourront déterminer au kilomètre près sa trajectoire effective et en savoir plus sur les vents qui soufflent sur Titan. L’analyse préliminaire du signal reçu donne à penser que Huygens émettait encore 3 heures après son atterrissage. Des enregistrements ultérieurs sont en cours d’analyse pour établir pendant combien de temps précisément la sonde a continué d’émettre.

Des échantillons d’aérosols ont également été prélevés à des altitudes comprises entre 125 et 20 km et analysés à bord. Pendant la descente, il a été procédé à un enregistrement sonore pour déceler d’éventuels « coups de tonnerre » déclenchés par des orages lointains, cet accompagnement acoustique rendant plus spectaculaire encore la plongée de la sonde.

Dès l’atterrissage de Huygens, qui s’est produit à une vitesse de l’ordre de 4,5 m/s, les instruments ont envoyé une multitude de données sur la texture de surface de Titan – évoquant du sable ou de l’argile humide recouvert d’une fine croûte solide – et sur sa composition – pour l’essentiel un mélange sale de glace d’eau et d’hydrocarbures donnant au sol une teinte plus sombre que celle escomptée. La température mesurée au sol avoisinait les – 180° C.

26 janvier USA-RUSSIE, les cosmonaute d'ISS Salijan Charipov et Leroy Chiao ont réalisé une EVA de plus de 5 heures. Le sas a été ouvert à 7 h 43 TU, les deux hommes ont commencé à installer sur la coque une expérience allemande et une antenne après avoir récupéré une expérience japonaise. Ils ont terminé leur travail en installant un paquet russe sur la coque de la station. Après 5 h 28 dans l'espace, les cosmonautes sont rentrés. Uns seconde EVA est prévue le 25 mars.

FEVRIER

4 février USA, après plusieurs reports, Lockheed Martin vient de lancer la dernière Atlas 3 porteuse du satellite militaire de reconnaissance océanographique NOSS. Le lanceur a quitté le pad 36B a 7 h 41 TU propulsé par son moteur RD 180. 18 minutes plus tard, NOSS était sur orbite qui a été "afiné" au bout de 79 minutes par l'étage Centaur. C'est le 75 eme tirs consécutif. 
Ce tir sonne aussi la fin du Launch Complex 36 qui depuis 43 ans a lancé 145 Atlas (69 tirs du LC 36A et 76 du LC 36B). Le pad va être maintenant sécurisé et désactivé dans l'été. La compagnie SpaceX devrait l'utiliser pour ses lanceurs Falcon 1 et 5 dès 2007.
  RUSSIE, lancement par un Proton M de Baikonour à 2 h 27 TU d'un satcom AMC 12 qui est correctement placé en orbite GEO.
6 février FRANCE, l'ancien ministre de la Recherche Hubert Curien, est décédé dimanche à l'âge de 80 ans. Spécialiste de minéralogie, il a été un des "pères" de la fusée Ariane et un promoteur acharné de l'Europe scientifique.

Né le 30 octobre 1924 à Cornimont (Vosges), normalien, agrégé de physique, spécialiste de la minéralogie, Hubert Curien s'est orienté vers la cristallographie puis a entamé après guerre une carrière de professeur à la Faculté des sciences de Paris. En 1966 il entre au CNRS comme directeur scientifique, puis comme directeur général de 1969 à 1973.
Nommé président du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES) en 1976, il a assuré à ce poste la responsabilité de la politiques spatiale française, en sachant maintenir une coopération étroite, tant avec les Américains que les Soviétiques, notamment pour le premier vol habité français de Jean loup Chrétien.
Devenu parallèlement premier président de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) de 1979 à 1984, il a été un des principaux défenseurs du programme "Ariane" et a su convaincre les autres membres de cette agence de la nécessité de donner à l'Europe, avec ce lanceur, les moyens de garder sa place entre les deux grands de l'espace.
Ministre de la Recherche et de la Technologie (1984-1986) dans le gouvernement de Laurent Fabius, il avait à nouveau été nommé à ce poste, puis ministre de la Recherche et de l'Espace entre 1988 à mars 1993.

8 février EUROPE, Arianespace repousse le lancement d'Ariane 5 ECA V164 de 24 heures. En effet, lors de contrôles de routine, une anomalie a été découverte sur un équipement sol. Le décollage du lanceur V164 est prévu le plus tôt possible entre 19h49 et 21h10 TU, le 12 février.
11 février EUROPE, Ariane 5 ECA s’apprête au lancement depuis le CSG de Kourou en Guyane. Cette nouvelle version d’Ariane 5 est équipée du moteur principal Vulcain 2 et du nouvel étage supérieur cryotechnique ESC-A. Ce vol de qualification V164 est sous la responsabilité de l'ESA et lancera  le satellite espagnol Xtar-EUR, le modèle Maqsat-2 et le micro satellite Sloshsat. A l’issue de sa qualification, A5 ECA entrera en service commercial, devenant ainsi le fer de lance d’Arianespace. 

Plusieurs améliorations ont été apportées depuis l’échec du vol inaugural V-157 en décembre 2002. Le rapport de la commission d’enquête a identifié l’apparition d’une fuite dans le circuit de refroidissement de la tuyère du moteur Vulcain 2. C’est effectivement le cône de sortie – la partie aval de la tuyère où les gaz produits par le moteur se trouvent accélérés – qui avait provoqué l’échec du premier vol du lanceur Ariane 5 ECA. Toute l'industrie européenne a participé à l’enquête post-vol qui a permis d’appliquer les recommandations de la commission d’enquête, notamment la modification de la tuyère du moteur Vulcain 2 et l’amélioration de la robustesse d’ensemble des équipements de vol.

Maître d'oeuvre du moteur Vulcain 2, Snecma Moteurs a mené à bien la mise au point et la qualification des modifications du divergent de la tuyère du Vulcain 2. Plusieurs séries d'essais à feu ont été réalisées et les résultats ont démontré l'efficacité de ces modifications (protection thermique interne, augmentation du débit de refroidissement et raidisseurs mécaniques extérieurs).

Dans le même temps, EADS SPACE Transportation a concentré ses efforts sur la finalisation de la qualification générique, au-delà des spécificités du vol 157. Les données de vol ont permis de mieux comprendre le comportement du lanceur pendant le vol atmosphérique, et ces informations ont été introduites dans le processus de qualification, notamment pour améliorer la robustesse du nouvel étage ESC-A. D’autres essais ont été menés pour améliorer la marge de tolérance au niveau des sous-systèmes, des étages et des systèmes. Par ailleurs, une importante campagne de vérification sur l’ensemble des opérations de qualification menées avant le vol 157 a été mené et contribué ainsi substantiellement à améliorer la fiabilité du lanceur Ariane 5 ECA.

12 février

EUROPE, succès pour le retour en vol d'Ariane 5 "10 tonnes" à Kourou. Le lanceur a décollé de l'ELA 3 à 22 h 03 heure française après un arrêt de décompte de 40 mn à H - 59 secondes du à une mauvaise lecture d'un capteur de pression sur le lanceur.
Le vol, propulsé est parfait, les EAP sont largué après 2 mn 21 s de vol, l'étage EPC continue seul la propulsion jusqu'à 8 mn 47 s. L'allumage de l'étage ECA équipé d'un moteur HM7B a lieu à 8 mn 57 s. Le lanceur est successivement acquit par les stations de Natal (Brésil), Ascension, Libreville (Gabon) et Malindi. Après un fonctionnement "nominal", l'étage ECA est éteint. à T + 24 mn 37 s. XTAR-EUR, la partie supérieure du Sylda et SLOSHSAT sont séparé à T + 26 et 31 mn, la mission est un succès.
Arianespace a prévu cette année 5 ou 6 lancements avec Ariane 5, le prochain étant programmé en mars avec la première Ariane 5 GS et les satellites français Syracuse 3A et indien Telkom.

20 février USA-EUROPE, les dernières analyses réalisées sur Titan par la sonde Cassini-huygens confirment l'absence d'une vie quelconque à cause de températures extrêmement basses. Avec moins 143°C, les réactions chimiques qui ont donné naissance à la vie sur notre terre se sont arrêté sur Titan. Il y a sur Titan tous les éléments pour la vie mais l'eau glacé et l'absence d'oxygène n'a pas permet de poursuite le processus. Cette glace forme le socle géologique de Titan et des failles de type volcanique expulsent de la glace au lieu de lave. Les canaux vue de Cassini en orbite  ressemblant aux coulées volcaniques terrestres mais creusés par la glace. L'existence de ces cratères est encore incertaine, mais fortement probable.
22 février

RUSSIE, La Russie doit lancer le 28 février un nouveau cargo Progress vers ISS. Progress M52 (7250 kg) apportera des vivres et du matériels aux cosmonautes, l'américain Leroy Chiao et le Russe Salijan Charipov.

26 février USA, Sea Launch doit lancer le 27 février un lanceur Zenith 3 depuis la plateforme Odyssey et placé sur orbite le satcom XM3 (4682 kg). Le lancement initialement prévu le 24 a été repoussé pour mauvaise météo. Placé au dessus des USA, il couvrira 48 états permettant la réception de la radio numérique sur des portable et en voiture. 
  JAPON, lancement réussit du lanceur H2A depuis la base de Tanegashima à 9 h 25 TU. Ce premier lancement commercial lancement intervient après l'échec de novembre 2003 et a placer sur orbite MTsat Multi-functional Transport Satellite 1R (2900 kg) construit par Loral. Il sera chargé d'observer le trafic aérien et réaliser des prévisions météo. Il remplace le MTsat 1 perdu en 1999.

Le H2A est un lanceur a étages cryogénique qui remplace le H2 abandonné en 2001 après 7 tirs et deux échecs. Il a été lancé 5 fois en 2 ans avec succès. 
Le Japon lance des satellites depuis 1966 avec des petits lanceurs de la série Lamda et Mu Au milieu des années 1970, le Japon adapte sous licence américaine un lanceur Thor pour ses propres besoins et crée le N1, N2 qu'elle lancera 15 fois jusqu'en 1987 avec un échec. Suivra jusqu'en 1992 le H1lancé 9 fois avec succès, Reprenant son autonomie, le Japon développera ensuite le H2, un lanceur cryotechnique qui sera lancé 13 fois jusqu'à aujourd'hui avec trois échecs.  

28 février RUSSIE, Lancement à 19 h 09 TU d'un nouveau cargo Progress M52 (17P) vers ISS apportant plus de 2 tonnes et demi de vivres et matériels aux cosmonautes, l'américain Leroy Chiao et le Russe Salijan Charipov. L'amarrage à la station est prévu mercredi.
  USA, lancement à 3 h 51 TU du 15eme Zenityh 3 SeaLaunch depuis la plateforme Odyssey ancrée dans le Pacifique après deux semaines de report (mauvaise météo et problèmes techniques) porteur du satcom XM3.
Le satellite a été placé sur une orbite GTO qui sera circularisée d'ici quelques jours à 36000 km. Le satellite sera ensuite calé à 85°O. Construit par Boeing, ce nouveau XM a été modernisé par rapport à ses prédécesseurs notamment au niveau de l'alimentation électrique (panneaux solaire).
Ce lancement intervient après l'échec partiel de l'été dernier où l'étage Block DM-SL avait connu un problème lors de son allumage.
SeaLaunch prévoit 6 lancements cette année dont les satellites Intelsat America 8, Immarsat 4 F2, Spaceway 1.

MARS

1er mars FRANCE, Des sciences à Pâques à partir de 7 ans
Depuis plus de 40 ans, avec notamment le soutien du CNES, les associations du réseau Planète Sciences proposent aux jeunes la pratique expérimentale d'activités scientifiques et techniques. Dans le cadre des loisirs ou du temps scolaire, ce sont 50 000 jeunes qui sont sensibilisés chaque année à de multiples thématiques : astronomie, environnement, espace, robotique...
Lors des séjours de vacances organisés en France (et agréés par le Ministère de la Jeunesse et des Sports), les participants sont encadrés par des animateurs spécialisés (1 adulte pour 5 jeunes) et réalisent leurs projets par petits groupes (de 10 maximum), en plus des traditionnelles activités d'une colonie de vacances.

A Pâques cette année, 3 séjours de vacances accueilleront des enfants âgés de 7 à 12 ans :
- du 18 au 22 avril à Poët Laval (Drôme): un séjour spécial microfusées pour des enfants de 8 à 10 ans. Renseignements auprès de Planète Sciences Rhône au 04 72 04 34 48.
- du 24 au 29 avril sur la base de loisirs et de plein air de Buthiers (Seine et Marne): un séjour sport, environnement et astronomie pour des enfants de 8 à 12 ans. Les participants pourront notamment profiter des instruments de l'observatoire Jean-Marc Salomon et en particulier de son télescope de 600 mm de diamètre. Renseignements auprès de Planète Sciences au 01 69 02 76 16.
- du 24 avril au 3 mai au château d'Alleret (Auvergne): un séjour multiactivités (archéologie, environnement, microfusées et robotique) pour des enfants de 7 à 12 ans. Renseignements auprès de Planète Sciences Ile-de-France au 01 64 97 82 34.

Voir www.planete-sciences.org/loisirs et www.planete-sciences.org/iledefrance/actions/sejours/accueil_sejours.htm
2 mars RUSSIE, amarrage du Progress M52 à ISS. Outre les vivres et du matériels destiné à Chiao et Chapirov, le cargo apporte le PCE, "l'équipement de communication de proximité" destiné à l'ATV que les astronautes installeront sur le module Zvezda au cours d'une EVA à la mi mars.
  USA, la NASA a un nouveau patron. Après la démission de Sean OKefee, le Pt G Bush a nommé Michael Griffin, pour mener à bien son ambitieux programme d'exploration spatiale et alors que l'agence spatiale doit reprendre ses vols de navettes à partir de la mi-mai. Michael Griffin, 55 ans est le responsable du département des études spatiales au laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins (Maryland, est). La mission de ce nouveau patron sera de retourner sur la lune dès 2015 et marcher sur Mars 15 ans plus tard.
Depuis l'annonce de cet ambitieux programme en 2004, la NASA s'est restructurée et a réduit ses activités. Pour financer tous ces projets, l'agence a obtenu en novembre une augmentation de 800 millions de dollars de son budget pour 2005, soit une enveloppe de 16,2 milliards de dollars, après une décennie de stagnation.
11 mars 11 mars USA, lancement de la 5eme Atlas 5 d'ILS en version 431, c'est à dire avec une coiffe de 4 m de diamètre, 3 boosters SRM et un moteur RL10 sur l'étage Centaur. Après un vol propulsé nominal suivi en direct par les caméras de bord, le satellite Immarsat 4 F1 (4700 kg) est injecté en orbite GTO. Le lancement avait été interrompu la veille à H-4 mn à cause d'un rouge lanceur. Le lanceur Atlas 5 fait partie du programme EELV initié par l'USAF au milieu des années 1990. Un autre tir est prévu en août pour lancer la sonde martienne MRO.
28 mars RUSSIE, les astronautes de l'expédition 11 à bord d'ISS Charipov et Chiao réalisent une EVA de 4 h 30 pour effectuer divers travaux et aménagements sur la station. Les deux hommes ont installé 3 antennes radio pour le guidage de l'ATV. Salijan Charipov a lancé manuellement un petit satellite expérimental d'un poids de 5 kilos, nommé NanoSputnik, conçu par un institut de recherches russe et qui restera en orbite près de trois mois. 
29 mars RUSSIE, lancement d'un Proton K depuis Baikonour porteur du satellite russe de télécommunications Ekspress-AM2 ce satellite de 2600 kg a été conçu et construit par le groupement science-production Rechetniev en coopération avec Alcatel Space sur une commande Kosmitcheskaïasviaz. Il assurera pendant 12 ans depuis l'orbite GEO les communications mobiles présidentielles et gouvernementales, la télévision fédérale, les 
services de liaisons satellitaires, la télévision digitale, la téléphonie,
les vidéoconférences, la transmission de données et l'Internet.Ekspress-AM2 est le quatrième des cinq satellites de la nouvelle série Ekspress-AM dont la fabrication et l'entrée en service d'ici à la fin de 2005 sont prévues par la Russie. 
30 mars USA, Discovery a été amené dans le bâtiment d'assemblage VAB pour être assemblé à sa structure de propulsion constituée du réservoir externe et des deux boosters. L'Orbiter posé sur son transporteur a quitté l'OPF 3 vers 1 h 30 du matin et rejoint sous bonne garde l'allée de transfert du grand bâtiment. L'opération de montage prendra quelques dizaines d'heures. Après vérification, Discovery sera transporté sur sa plateforme MLP vers le LC39B en fin de semaines prochaine. Discovery a subi pas moins de 41 modifications dans son atelier suite à l'accident de Columbia (bras d'inspection OBSS, senseurs dans les ailes, caméras sur le réservoir) au quelle s'ajoutent 107 réalisées au cours de sa période de maintenance OMDP, dont 17 nouvelles.  
AVRIL
11 avril USA, lancement réussi d'un lanceur Minotaur de Vandenberg AFB porteur d'un satellite technologique de l'USAF XSS-11 de 145 kg. Le lancement avait été repoussé depuis novembre 2004. C'est le 3eme tir de ce petit lanceur développé par Orbital Sciences Corp depuis 2000. Il utilise comme premier et second étage ceux du missile à propergols solides Minutman 2 et comme étages supérieurs ceux du lanceur aéroporté Pegasus. Le Minautor est seulement utilisé par l'USAf pour des charges expérimentales.
  CHINE, lancement de Xichang d'un lanceur CZ-3B porteur d'un satellite de télécommunication Apstar 6 (4680 kg) construit pour la Chine par Alcatel Space. Ce lancement avait été retardé depuis décembre 2004.
12 avril RUSSIE, TsSKB-Progress lancera de Baikonour le 15 avril une A2 Semiorka (Soyuz FG N°014) porteuse du vaisseau Soyouz TMA 6 (mission ISS-10S) piloté par Sergei Krikalev, John Phillips et l'astronaute Italien de l'ESA Roberto Vittori. Cette mission de 10 jours apportera l'expédition 11 vers la station ISS en remplacement de Sharipov et Chiao en orbite depuis octobre 2004. Cet équipage restera à bord de la station jusqu'en octobre prochain. Il sera rejoint en en juillet par un troisième homme l'allemand Thomas Reiter amené par Atlantis STS 121. Ce dernier restera 7 mois dans la station et reviendra à bord de STS 116 en février 2006. L'astronaute suédois Christer Fuglesang lui succédera. L'expédition 12 partira sur le TMA 7. Pour 2006, il est prévu deux Soyouz TMA (expédition 13 et 14), deux Progress, 4 Shuttle et le premier ATV en mai. 
Au delà, la fourniture des vaisseaux Soyouz par les russes sera arrêtée en vertu des accords signés entre les partenaires. Si les Américains veulent des Soyouz supplémentaires, ils devront les acheter au prix de 400 millions de Roubles et autant pour le lanceur. Quatre Soyouz par an devraient être achetés par la NASA afin d'en avoir deux en permanence attachés à la station pour l'évacuation des 6 astronautes. Ce qui soulève un problème politique celui de la loi de 2000 sur la non prolifération d'armes INA qui interdit d'acheter du matériel ou des services russes à moins que le président certifie qu'aucune entité russe ne vend des missiles ou des systèmes de missiles à l'Iran. Seule une autorisation spéciale du président américain pourrait remédier à la situation.
15 avril USA, après le rollout vers son pad de tir 39B la semaine dernière, Discovery vient de passer un nouveau test crucial dans la reprise des vols avec le remplissage du réservoir externe en propergols cryogéniques. La charge utile du vol STS 114 (module MPLM) sera mise dans la soute d'ici la fin du mois. Elle sera suivie du Terminal Countdown Demonstration Test le 29 avril avec l'équipage mais sans remplissage du réservoir.
Le lancement reste toujours prévu pour le 15 mai à 19 h 50 TU.
  RUSSIE, lancement du Soyouz TMA 6 de Baikonour à 00 h 45 TU avec à son bord les cosmonautes de l'expédition 11 et l'astronaute ESA Roberto Vittori.
L'amarrage à la station est prévu samedi.
17 avril RUSSIE, amarrage du vaisseau Soyouz TMA 6 à ISS à 2 h 40 du matin TU.
La mission Eneide embarque un astronaute de l'ESA l'italien Roberto Vittori. Il séjournera une semaine à bord de la station réalisant une vingtaine d'expériences. Mise au point par l'Italie par l'intermédiaire du ministère de la défense et de la région de Latium, avec Finmeccanica, Filas et la Chambre de commerce de Rome et de l'ESA, la mission Eneide est estimée à 20 millions $.  
18 avril USA, l'opération DART qui consistait à réaliser un rendez vous avec amarrage automatique sur un satellite de télécommunication du DoD a échoué. Le démonstrateur DART a été lancé le 16 avril de Vandenberg AFB, Californie par une fusée aéroportée Pegasus XL d'Orbital Sciences Corp. Placé sur une orbite circulaire polaire d'environ 760 km d'altitude, il a commencé sa manoeuvre de rendez vous comme prévu 24 heures après. La phase d'approche s'est bien déroulée jusqu'à une distance de 90 mètres, le système de guidage autonome de DART a cessé de fonctionner avant l'achèvement des manoeuvres. Un dispositif de sécurité a alors éloigné DART de sa cible, afin d'écarter tout risque de collision. Une commission d'enquête a été nommé par la NASA. 
Ce type de manoeuvre a pour but d'étudier la future technologie des rendez-vous automatiques sans intervention humaine, notamment le ravitaillement de la Station Spatiale Internationale, le sauvetage ou le remorquage de satellites sur l'orbite géostationnaire, mais aussi le retour d'échantillons martiens.
20 avril USA, la NASA vient de reporter le lancement de Discovery STS 114 au 22 mai entre 12 h 58 mn 49 et 13 h 08 mn 49, plus précisément à 13 h 03 mn 49 locale soit 19 h 03 heure française. Les responsables et les techniciens veulent se donner une semaine de plus pour parfaire la préparation du Shuttle. Ce report n'a a priori aucun rapport avec la fuite de liquide hydraulique sur la partie arrière de Discovery lundi dernier.
24 avril RUSSIE, retour de l'équipage de l'expédition 10 Salijan Charipov et Leroy Chiao et de l'astronaute ESA Roberto Vittori à bord de la cabine Soyouz TM 5. L'atterrissage a lieu à 00 h 07 dans le Kazakhstan. 
Tous les grands objectifs de la mission Eneide, qui a duré dix jours, dont huit à bord de l'ISS, ont été atteints. Roberto Vittori a réalisé un programme composé de 22 expériences en orbite, dans les domaines de la biologie, de la physiologie humaine, de la technologie et de l'éducation. Nombre de ces expériences ont été conçues par des chercheurs italiens et réalisées par l'industrie et des instituts de recherche de ce pays. Des scientifiques allemands, américains, danois, russes, suisses et de l'ESA ont également participé aux expériences.
Le contrôle de la mission Enéide a été assuré par l'équipe opérationnelle de l'ESA depuis le nouveau centre de contrôle Columbus, situé dans les locaux du Centre aérospatial allemand (DLR), à Oberpfaffenhofen, près de Munich en Allemagne. Ce dernier a pris en charge toutes les fonctions essentielles de coordination et de prise de décision concernant la mission, en étroite coopération avec les centres de contrôle des partenaires de l'ISS à Moscou, Houston et Huntsville (Alabama), le Centre utilisateurs du Lazio, installé à l'université de Rome Tor Vergata, et l'équipe ESA de gestion de la mission Enéide à Noordwijk (Pays-Bas).

Restent à bord d'ISS Sergueï Krikalev et John Phillips (Exp 11) jusqu'en octobre prochain.

26 avril USA, lancement d'un lanceur Zenith depuis le Sea Launch ancré dans le Pacifique porteur du satcom Spaceway 1 (5993 kg). Il sera calé en GO par 154° O. c'est le 16eme lancement SL depuis 1999. Un prochain tir est prévu cet été pour lancer Intelsat American 8.
29 avril

USA, la NASA décide de repousser le lancement de STS 114 à juillet, les techniciens ont en effet besoin de plus de temps pour analyser les données sur les débris sur le réservoir externe et résoudre divers problèmes. La fenêtre de tir qui démarre le 15 mai va jusqu'au 3 juin, une nouvelle s'ouvre à partir du 13 juillet.
Les techniciens ont découvert la formation de glace autour de la canalisation LOX qui parcourt le réservoir au dessous de l'Orbiter. Cette canalisation a été recouverte d'une nouvelle protection thermique FOAM censée empêcher la formation de glaces et le détachement de débris. Lors de l'essai de remplissage en propergol du réservoir de Discovery, il y aurait eu d'importantes formation de glaces à cet endroit.

De plus à l'issue du remplissage du réservoir le 14 avril, les techniciens ont relevé de nombreux problèmes, un des 4 senseurs dans le réservoirs LH2 n'a pas fonctionné, une valve de pressurisation s'est mise en route plus souvent que prévu et la fuite de liquide hydraulique a endommagé 20 couvertures thermiques de Discovery.
Un report à juillet permettrait de ramener Discovery dans le VAB pour réaliser ces travaux plus facilement. 

  USA, lancement du dernier Titan 4B de Cap Canaveral à 20 h 50 heure locale. Dans sa coiffe le satellite de reconnaissance US NRO. C'était le 168 ème tir en 50 ans depuis Cap Canaveral (47 Titan 1 ICBM, 23 Titan 2 ICBM, 12 Titan 2-Gemini, 4 Titan 3A, 36 Titan 3C, 7 Titan 3E, 8 Titan 34D, 4 Commercial et Titan 27 Titan 4)
MAI
20 mai USA, lancement à 10 h 22 TU d'un Delta 2 7320 depuis le SLC-2W de Vandenberg Air Force Base, Californie porteur du satellite NOAA N.
23 mai USA, le second test de remplissage du réservoir externe de Discovery réalisé en fin de semaine dernière a donné entière satisfaction aux techniciens et responsables de la NASA. Les petites problèmes rencontrés lors du premier tests le 14 avril Dernier ne se sont pas reproduits. Discovery doit être ramené à l'intérieur du VAB pour échanger son stack de propulsion avec celui d'Atlantis d'ici la fin de la semaine. Ce léger contre-temps est du à la nécessité de vérifier la structure du train d'atterrissage de l'Orbiter. En effet, des fissures ont été découvertes sur Atlantis actuellement en préparation dans l'OPF pour la mission STS 121 prévue en septembre. Une mini-caméra sera glissée dans les trappes. La NASA espère toujours lancer Discovery STS 114 dès le 13 juillet.
31 mai RUSSIE, lancement d'un Soyouz A2 à 12 h TU du cosmodrome de Baikonour porteur d'une capsule d'expérience microgravité Foton. La capsule remplie de 700 kg d'expériences européennes naviguera 16 jours en orbite avant d'être récupéré sur terre à la mi juin. ce Foton remplace celui ayant explosé au lancement en octobre 2002.
JUIN
3 juin EUROPE, Arianespace lancera une Ariane 5 ECA le 25 juin prochain entre 0 h 03 et 0 h 36 TU. A bord de ce vol V167, deux satcoms, Spaceway 2 (6,116 kg) et Telkom 2 (1,975 kg).
13 juin FRANCE, ouverture du 46eme salon du Bourget, sur l'aéroport du même nom à Paris. Cette nouvelle édition présentera les aéronefs du monde les plus récents, comme l'Airbus A380 qui sera montré et volera pour la première fois sur un salon, le 777-240 LR de Boeing, le nouvel avion d'affaire Dassault Aviation Falcon 7X et les aéronefs non habités, les fameux drones d’EADS, Dassault, IAI et Northrop Grumman. Concernant le spatial, la 46eme édition est très pauvre. Pas de stand pour le CNES et l'ESA. Roscosmos, l'Agence spatiale russe présente une maquette de Kliper, un engin spatial partiellement réutilisable qui doit remplacer les capsules Soyouz en 2010. La NASA présente le télescope spatial James Web qui succédera à huble en 2010 aussi. Arianespace présente des maquettes des ELA du lanceur Vega et Soyouz à Kourou ainsi que de l'ATV avec EADS. 
15 juin USA, Discovery flanqué de son nouveau réservoir et de ses deux boosters a été ramené sur le pad 39B. Le rollout ver le pad de 6,4 km a pris plus de temps que prévu, le Crawler devant s'arrêter souvent afin de refroidir les roulements de ses roues chenilles. Le lancement qui reste prévu pour le 13 juillet sera officialisé le 29 juin. La NASA a de plus annulé le troisième essai de remplissage du réservoir externe. 
16 juin RUSSIE, lancement du cargo Progress M-53 (Progresss M N°353) par un lanceur Soyouz à 23 h 09 depuis Baikonour. Il apporte à l'équipage de la station ISS 2114 kg de fret, dont 180 kg de propergol, 420 litres d'eau, 109 kg d'oxygène sous pression, 40 cartouches de réserve pour le régénérateur d'oxygène, de la nourriture, du matériel scientifique, mais aussi un nouvel équipage d'escargots-astronautes, utilisés dans le cadre d'expériences biologiques et médicales. Le vaisseau Progress M-52, qui occupait jusqu'il y a quelques jours le module d'amarrage de Zvezda, a été chargé des divers déchets produits par les astronautes ainsi que de matériel périmé et de vêtements usagés, puis désarrimé, et précipité dans l'atmosphère. 
18 juin Russie, amarrage du vaisseau cargo Progress M 53 à ISS. Le cosmonaute Krikalev a du utiliser le pilotage manuel pour guider le vaisseau vers le module Zvezda auquel il s'est joint à 00 h 42 TU.
21 juin RUSSIE, échec du lancement d'une fusée Volna à partir d'un sous marin russe porteur de la  voile solaire Cosmos 1. Le missile développé par le centre d'Etat des missiles du Bureau d'études Makeev a été lancé à 19H46 GMT du sous marin nucléaire Borisoglebsk, navigant dans la mer de Barents. Malheureusement, le moteur du premier étage s'est arrêté après seulement 83 secondes de vol.

Cosmos 1, 90 kg tentait de montrer que les rayons lumineux peuvent fournir une source illimitée de propulsion pour des voyages spatiaux. Le satellite a été conçu et construit par NPO Lavochkin, une agence spatiale russe quasi-indépendante, le gouvernement russe fournissant le lancement. Le projet, dont le maître d'oeuvre est la Planetary Society à Pasadena (Californie), fondée en 1980 par l'astrophysicien et écrivain légendaire Carl Sagan, mort en 1996, est en grande partie financé par les studios de production américains Cosmos, créés par sa veuve, Ann Druyan.
Chacune des huit voiles triangulaires, très fines, en Mylar (environ 5 microns, ou un cinquième l'épaisseur d'un sac à poubelle en plastique) ressemblent aux pétales d'une fleur, qui une fois déployées, ont la forme d'un énorme miroir en forme de disque de 30 mètres de diamètre. Le Mylar est un matériau très résistant qui réfléchit la lumière.

Le principe est relativement simple. Les flux de photons, les particules élémentaires constituant la lumière, rebondissent sur la surface des voiles et, ce faisant, les poussent vers l'avant. C'est une technologie très prometteuse. Si cette poussée est très faible, elle est constante et cumulative dans le vide de l'espace où aucune friction ne freine ce mouvement. C'est ainsi qu'en 100 jours, un voilier solaire spatial peut atteindre 10.000 km/heure et 36.000 km/heure en une année. Après trois ans la vitesse dépasserait 100.000 km/heure ce qui permettrait d'aller jusqu'à Pluton, la plus éloignée des planètes du système solaire, en moins de cinq ans. Une mission à destination de Pluton, lancée avec engins à moteur chimique, utilisant la gravité de Jupiter pour accélérer, mettrait neuf ans pour atteindre sa destination. La Nasa travaille déjà sur un concept de système permettant de transporter dans l'espace une charge utile de 240 kg (531 livres) tirée par une voilure solaire de la superficie d'un stade de football.

C'est le deuxième échec de la tentative d'envoyer dans l'espace le voilier solaire",un premier lancement a été raté en juillet 2001, la voile ne s'étant pas séparer du lanceur. L'idée de voile solaire n'est pas nouvelle. Dans les années 1970, Louis Friedman  avait pensé à une voile de ce type pour aller étudier la comète de Halley en 1986.

  RUSSIE, échec d'un lancement militaire avec un Soyouz Molnya M porteur d'un satellite de communications classifié. Le lanceur a décollé de Plesetsk à 00 h 49 TU puis et retombé en Sibérie au bout de 6 minutes suite à un problème au niveau du 3eme étage. 
23 juin RUSSIE-USA, lancement d'un Zenith 3 depuis la plateforme en mer SeaLaunch dans le Pacifique porteur d'un satcom Intelsat American 8 (Telstar 8) de 5500 kg qui a été correctement placé sur son orbite GTO. C'est le 14eme lancement pour SeaLaunch depuis 1999. 
JUILLET
1er juillet USA, la NASA a fixé au 13 juillet prochain le lancement de Discovery STS 114 vers ISS. Ce vol marquera le retour des vols habités US depuis l'accident de Columbia en février 2003. Discovery quittera le LC39B à 15 h 50 mn locale avec à son bord un équipage de 7 astronautes commandé par Eilleen Collins. La mission sera de délivrer des équipements à la station par l'intermédiaire du module logistique rafaello et de tester en orbite les nouvelles procédures de réparation de la protection thermique de l'Orbiter. Ce vol fait suite à plus de deux ans de travaux pour remettre en état de vol la flotte des Shuttle. 15 recommandations de sécurité avaient été souligné par la commission d'enquête en 2004, la NASA en a seulement corrigé 12. Un commission consultative indépendante avait émis un avis défavorable à la reprise des vols, soulignant le risque qu'un morceaux d'isolant du réservoir externe ne viennent encore heurter l'Orbiter durant l'ascension, mais l'administrateur de la NASA Michael Griffin a donné son feu vert. 
  RUSSIE, lancement d'un Proton Proton K/DM-2M depuis Baikonour porteur d'un satcom russe Ekspress AM-3de 2600 kg.
4 juillet USA, la sonde Deep Impact a largué comme prévu son projectile de 370 kg sur la comète Tempel 1 à 5 h 52 TU après un voyage de 431 000 000 km. Deep impact avait été lancé le 12 janvier dernier de Cap Canaveral. Le choc à 37 000 km-h a projeté un immense nuage de débris, pierre et morceaux de glace. La comète qui évolue autour du système solaire sur une orbite elliptique entre Mars et Jupiter est à 130 000 000 km de la terre. Les images du choc ont été filmé par la sonde à 8000 km de distance, ainsi que par les télescope Huble et Spitzer, les sondes Rosetta et XMM. Plusieurs équpes de scientifiques au sol dans 20 pays ont pu suivre l'événement en direct. Selon la NASA, l'énergie libérée est comparable à l'explosion d'une bombe de 5 tonnes, laissant un trou gros comme un demi terrain de football.
5 juillet CHINE, lancement d'une fusée CZ 2D du cosmodrome de Jiuquan porteuse d'un satellite scientifique SJ 7
10 juillet JAPON, lancement d'une fusée M5 de la base de Kagoshima porteuse du satellite astronomique Suzaku "Astro 2E" (1700 kg) et de la capsule technologique CUTE 1-7.
11 juillet

USA, le compte à rebours de la mission STS 114 a démarré dimanche le 10 juillet à 18 h locale, à T-43 heures avant le décollage. Conduit depuis la salle de tir n°3 du LCC, il comprendra 27 heures d'arrêt permettant d'arriver à l'heure H le 13 juillet à 15 h 51 (fenêtre de tir de 5 minutes).  
La mission 114 sera la première mission après l'accident de Columbia en 2003. Ce sera la 17 eme à destination d'ISS. Les objectifs prioritaire de la mission sont l'inspection des panneaux RCC des ailes de l'Orbiter en orbite ainsi que des tuiles de la protection thermique TPS avec le bras canadien OBSS. Les spécialistes de mission Noguchi et Robinson, au cours de trois EVA testeront différents méthodes de réparation des tuiles et des panneaux RCC et changeront le gyroscope de la station. Dans la soute se trouve le module logistique Raffaelo qui transporte 11 racks d'équipements et matériels. Au cours d'une autre EVA, les astronautes installeront la plateforme ESP 2. la mission d'une durée de 12 jours se terminera avec le retour de Discovery au KSC le 25 juillet à 11 h 01 locale.
Au commande de Discovery, un équipage de 7 astronautes, le commandant Eileen Collins, le pilote James Kelly et les MS Soichi Noguchi, Stephen Robinson, Andrew Thomas, Wendy Lawrence et Charles Camarda.

13 juillet USA, le lancement de Discovery a été reporté de quelques jours suite à un problème de dernière minutes sur un capteur de niveau d'hydrogène liquide dans le réservoir externe. Ce "early cut-off fuel" sert à la mise en orbite à détecter quand le réservoir est vide pour arrêter es moteurs SSME. Un problème similaire avait eu lieu lors des tests de remplissage en avril dernier. La NASA a jusqu'au 31 juillet pour lancer Discovery, sinon elle devra attendre la fenêtre de septembre afin d'avoir les conditions optimales pour observer la séparation en vol du réservoir externe.
15 juillet USA, la NASA a décidé de ne pas lancer Discovery avant la fin de la semaine prochaine. Ce laps de temps permettra aux techniciens de régler le problème avec le capteur d'hydrogène.
18 juillet EUROPE, Arianespace a de nouveau repoussé de quelques jours le lancement du vol V166 avec le satcom Ipstar. Une nouvelle date sera annoncée dans la semaine du 25 juillet. Début juillet, Arianespace avait annoncé un report de quelques jours suite à un problème avec un équipement sol. Des tests additionnels ont été demandé. Le satellite n'est pas en cause, mais l'étage EPS du lanceur qu'il va falloir changer. Les équipes visent un tir vers mi août.
21 juillet USA, la NASA pourrait lancer Discovery STS 114 mardi 26 juillet, même si le problème avec le capteur du réservoir n'est pas résolu. Dans ce cas, le Shuttle décollerait avec seulement trois capteurs opérationnel sur 4, comme lors des 25 premiers vols avant l'accident de Challenger.
Dans l'OPF 1, le rollover d'Atlantis vers le VAB a été repoussé, un pneu du train principal devant être changé. Atlantis doit être lancer en septembre vers ISS.   
23 juillet USA, la NASA va reprendre le compte à rebours de la mission STS 114 en vue d'un lancement le 26 juillet à 10 h 39 locale. D'autre part, Atlantis a été amené dans le bâtiment d'assemblage en vue de la mission STS 121 prévue en septembre. En cas de problème en vol avec Discovery, Atlantis sera reconfiguré pour une mission de secopurs.
26 juillet USA, après un compte à rebours sans problème, Discovery est lancé à 14 h39 locale du LC39B. Le décollage est majestueux, au moment de dépasser la tour, les caméras haute résolution "shootent" un oiseau frappant le sommet du réservoir, apparemment sans conséquences. La séparation des boosters est réalisée au bout de 2 minutes, suivent 6 minutes de vol propulsé avant l'extinction des moteurs MECO et la séparation du réservoir. Un premier allumage des moteurs OMS assurent la satellisation de l'Orbiter. Les problèmes concernant la sonde de mesure de niveau d'hydrogène sont oubliés, les techniciens n'ayant toujours pas trouvé, du moins officiellement la raison des pannes lors du compte à rebours le 13 juillet dernier. 
Un premier bilan de ce lancement montre un débris de 3,8 cm se détachant au niveau de la trappe du train d'atterrissage avant à T + 1 mn 5 s et un plus gros juste après la séparation des boosters, passant sous l'aile droite.  Les astronautes ont pris des images de la séparation du réservoir qui sont analysées à Houston. Des radars de l'armée seront mis à contribution pour "sonder" le dessous de Discovery à la recherche d'éventuelles brèches.
27 juillet USA, la première journée à bord de Discovery a permit à l'équipage de commencer l'inspection de la protection thermique de leur véhicule. Aidé par un bras équipé d'optique, de scanner et de laser, les astronautes ont inspecté les 22 panneaux en carbone renforcé des deux bords d'attaque des ailes et le nez. Aucune anomalie n'a été constaté pour le moment. Une autre inspection devrait permettre de photographier les tuiles thermiques. D'autre part, Soichi Noguchi et Stephen Robinson ont commencé à préparer leur matériel en vue des trois EVA prévues au cours de la mission. L'amarrage avec la station ISS est prévu jeudi 28. Lors de l'approche, Discovery présentera son ventre aux appareils photos des astronautes de l'expédition 11 qui le photographieront sous toutes les coutures.
La mission STS 114 doit durer 12 jours avec un retour en Floride le 7 août. 
28 juillet USA, la NASA vient de décider de clouer sa flotte de navette au sol jusqu'à nouvel ordre. Cette décision fait suite à l'examen des photos du réservoir prises par les astronautes au moment de la séparation. Elles montrent qu'un morceau de protection thermique marron s'est de nouveau détaché mais n'a apparemment pas heurter l'Orbiter. Ce morceau de 60 à 80 cm de long sur 30 de large s'est détaché au niveau des rampes de protubérance PAL qui empêchent la circulation d'air instable sous les chemins de câbles du réservoir et les canalisations d'ergols pendant le vol. L'agence spatiale pensait bien avoir résolu ce problème après l'accident de Columbia en 2003. 

A bord de Discovery, la mission continue. L'orbiter termine ses manoeuvres d'approche pour s'amarrer à ISS. A 180 m, l'Orbiter se retourne pour présenter son ventre aux appareils photos de Sergei Krikalev et John Phillips qui le photographie durant 93 secondes. Ces photos rejoindront celle réalisées pendant l'ascension et durant l'inspection avec le bras robot afin de déceler des éventuelles brèches dans la protection thermique. Une nouvelle inspection de la TPS sera réalisé lorsque Discovery sera amarré à la station. Le contact a lieu à 11 h 17 TU. 

Discovery amarré à ISS, c'est le bras de la station SSRMS qui sera chargé de récupérer le bras optique OBSS pour inspecter les tuiles de protection thermique de l'Orbiter, le système de jonction ODS gênant le bras RMS. Samedi, les astronautes Steve Robinson et Soichi Noguchi réaliseront leur première EVA pour tester les nouvelles techniques de réparation en orbite.  

AOUT
1 août USA, les astronautes de Discovery ont réalisé leur première EVA. Robinson et Noguchi sont sortis 6 h 50 mn dans la soute pour tester deux techniques de réparation de la TPS, une pour les panneaux de carbone et l'autre pour les tuiles de silice. Après examen des photos prises par le bras optique et depuis la station durant l'approche finale, la NASA a isolé deux joints saillants sur la ventre de l'Orbiter qui pourraient gêner l'écoulement de l'air lors de la rentrée.
Une sortie doit être planifiée pour examiner l'endroit de plus près mercredi.
2 août USA, la NASA va tenter de réparer la protection thermique de Discovery lors de la dernière EVA de mercredi. Noguchi placé sur le bras robot de la station tentera d'enlever les morceaux de joint qui dépassent en passant sous le ventre de l'Orbiter. La seconde EVA d'une durée de 7 h 14 mn a permit lundi de remplacer l'un des qutres gyroscopes de la station tombé en panne en juillet 2002. Pesant près de 300 kg pièce, ils assurent la stabilisation de la station, nécessaire lors des expériences de microgravité. C'était aussi la 60eme EVA du programme ISS.  
  CHINE, lancement d'un CZ 2C-3 de la base de Juiquan porteur du satellite technologique FSW 21, 3000 kg.
4 août USA, l'astronaute Robinson tenu par le bras robot RMS de Discovery a réussit à enlever les deux joints de liaison les gap fillers qui dépassaient du ventre de l'Orbiter et qui pouvaient gêner son retour dans l'atmosphère. Le retour de Discovery est prévu lundi 8 août au KSC à 8 h 46 TU. 
6 août USA, Discovery s'est séparé comme prévu d'ISS à 7 h 24 TU. L'équipage a remis le module logistique Rafaello dans la soute rempli de près de 3 tonnes de déchets. Le retour de Discovery est prévu lundi à 8 h 46 TU. Discovery quittera sa 201 eme orbite à 7 h 41 et entrera dans les premières couches de l'atmosphère (Entry Interface) à 8 h 14 mn. Deux virages seront réalisés à 8 h 19 12° à droite) et 8 h 33 (57° à gauche) pendant la traversée au dessus du Golfe du Mexique. Le mur du son est passé à 8 h 42 pour un toucher des roues à 8 h 46 mn 20 s. 
9 août

USA, Discovery s'est finalement posé sur la base militaire d'Edwards en Californie à 12 h 11 après une mission brillamment réussie de 14 jours. Ce retour prévu lundi a été repoussé d'une journée à cause d'une mauvaise météo en Floride. Après les traditionnelles opérations post vol, Discovery sera préparé pour être ramené au KSC sur le dos de son 747 piorteur dans deux semaines environ.

11 août EUROPE, après un petit soucis de compte à rebours Ariane 5 V66 a finalement décollé à 8 h 20 TU de Kourou avec dans sa coiffe le satcom Ipstar. Le satellite est correctement placé sur orbite GTO 28 mn après. C'est le second lancement d'une Ariane 5 cette année. Arianespace doit normalement lancé trois autres Ariane 5 d'ici décembre, une AR5 GS avec Syracuse et Galaxy 15, une AR5 ECA avec Spaceway 2 et Telkom 2 et une AR5 GS avec Insat 4 et MGS.  
12 août USA, lancement d'une Atlas 5-(version 401) de Cap Canaveral porteuse de la sonde MRO Mars Reconnaissance Observer 2180 kg. La sonde après un voyage de 7 mois se satellisera autour de la planète et étudiera sa surface dans le but de sélectionner les futurs sites d'atterrissages.
13 août RUSSIE, lancement d'un Soyuz FG/Fregat (ST-13) de Baikonour porteur du satellite Galaxy 14 de panAm Sat (2087 kg)  pour le compte de la société Starsem.
23 août RUSSIE, lancement d'une fusée Dnerp de Baikonour porteur de charges technologique militaire.
26 août RUSSIE, lancement d'un Rokot KM (Breeze KM N°72507) depuis Plesetsk d'un satellite militaire Monitor E1
SEPTEMBRE
2 septembre Lancement par un Soyouz U d'un satellite militaire Kosmos 1, de 6600 kg chargé d'observer la terre.
  CHINE, lancement par un CZ 2D de Jiuquan d'un satellite technologique FSW-22 (FSW-3.3?) de 3000 kg destiné à la la micro gravité. 
8 septembre RUSSIE, lancement d'un Proton M depuis Baikonour  porteur du satcom canadien Anick F1T (4500 kg) qui est correctement placé en orbite GEO
  RUSSIE, lancement d'un Soyouz U depuis Baikonour à 13 h 08 TU du vaisseau cargo Progress M-54 (Progress M N°354) à destination de la station ISS. Il apporte 2400 kg d' équipements à l'équipage d'occupation Sergueï Krikalev et l'Américain John Phillips.
10 septembre RUSSIE, amarrage du vaisseau Progress M54 à la station ISS à 14 h 52 TU.
23 septembre USA, lancement d'un Minautor de la société Orbital Sciences Corp depuis la base militaire de Vandenberg CA porteur d'un satellite expérimental militaire Streak (STP-R1).
26 septembre USA, lancement d'un Delta 2-7925-9.5 de Cap Canaveral porteur d'un satellite militaire GPS Navstar (GPS 2RM-1, GPS 2R-14M) de 2000 kg. Ce lancement initialement prévu en décembre 2004 avait été repoussé 5 fois.
OCTOBRE
1er oct RUSSIE, décès du cosmonaute Gennady Sarafanov qui vola sur Soyouz 15 en compagnie de Lev Demin (lui décédé en 1998). Né en janvier 1942, il intègre la sélection des cosmonaute en 1967. Il est assigné au vol Soyouz 13 prévu pour s'amarrer à la station Saliout 2. Malheureusement cette dernière retombe sur terre prématurément, annulant la mission d'occupation. Sarafanov est assigné sur Soyouz 15 en août 1974. Leur vaisseau devait s'amarrer à Saliout 3, mais la jonction ne peut avoir lieu obligeant un retour après 48 heures de vol.
Pendant les années 1980, il est proposé pour piloter les modules habités de transport TKS (futur module Zvezda d'ISS), finalement abandonné. Sarafanov était marié et père de deux enfants.
  RUSSIE, lancement de Soyouz TMA 7 de puis Baikonour avec une fusée Zemiorka à 3 h 55 TU. A son bord l'équipage d'occupation 12 de la station ISS composé de l'américain William McArthur, du cosmonaute russe Valery Tokarev et du 3eme touriste de l'espace l'américain Gregory Olsen, un scientifique de 60 ans, co-fondateur d'un fabricant de caméras infrarouges. Olsen restera une semaine à bord d'ISS et reviendra le 11 octobre avec l'équipage d'occupation 11 (Krikakev et Phillips).
Mc Arthur et Tokarev resteront jusqu'en avril 2006 en orbite. Ils recevront la visite de Progress M55 en décembre et réaliseront une EVA le 18 novembre depuis le sas Pirs.  
8 octobre RUSSIE, lancement d'une fusée Rockot à 15 h 02 TU de la base de Plessetsk porteuse du satellite d'études climatologique Cryosat de l'ESA destiné à mesurer l'épaisseur de la couche de glace polaire et des glaces flottantes pour éclairer les scientifiques sur le réchauffement de la planète durant trois ans. Malheureusement, le second étage du lanceur se s'est pas allumé et Cryosat (140 millions d'euros) est retombé dans l'Artique. Une enquête a été demandé par l'ESA.
11 octobre RUSSIE, après une mission d'une semaine à bord d'ISS, le 3eme touriste de l'espace Greg Olsen est revenu sur terre avec l'équipage d'occupation 11 Sergueï Krikalev et l'Américain John Philips. Il a atterrit dans le Kazakhtan à 01 h 09 TU à bord de la cabine Soyouz TMA 6, laissant le TMA 7 pour l'équipage 12. Les trois hommes sont sortis sans difficulté, John Philips a eu quelques difficultés à reprendre ses esprits dans les minutes qui ont suivi l'atterrissage tandis que Greg Olsen, 60 ans, montrait peu de signes de fatigue croquant avec appétit dans une pomme qui lui était offerte et buvant un peu d'eau.Le prochain "touriste" d'ISS sera Enomoto-san Un homme d'affaires japonais en octobre 2006.
12 octobre CHINE, lancement du second vol habité Shenzhou 6 de la base de Jiuquan. Le lanceur est lancé à 01 h 00 TU retransmit par la TV chinoise. La mise en orbite est "nominale" à 387-223 km, inclinée à 42,4°. Elle sera circularisé à 329-338 km. A bord, deux cosmonautes Fei Junlong et Nie Haisheng, 40 et 41 ans, tous deux anciens pilotes de l'armée chinoise. La mission doit durer 119 heures avec au programme des expériences visant à valider des vols de longues durées. Le vaisseau dispose d'assez de nourriture, d'oxygène et d'eau pour une mission de sept jours. Le 15 octobre, le président chinois Hu Jintao a une brève conversation téléphonique avec les deux cosmonautes depuis le centre de contrôle et de commande de Pékin. Le 16 octobre, c'est la préparation du retour. La météo est excellente pour le lendemain en Mongolie Intérieure. Les deux cosmonautes regagneront la cabine qui se séparera du module moteur et orbital. Ce dernier devrait rester en orbite pour des expériences futures. Six hélicoptères, 14 véhicules spéciaux et plus de 200 secouristes se trouveront sur le premier site d'atterrissage à Siziwang", à 400 km de Pékin. 
Le 17 octobre, c'est le retour. Après avoir largué le module orbital et de propulsion, le vaisseau entre dans les couches denses de l'atmosphère. L'atterrissage de la cabine a lieu à 20 h 32 TU en Mongolie Intérieure. Fei Junlong et Nie Haisheng en sortent "en bonne santé". L'atterrissage a été diffusé par la télévision d'état avec des images de techniciens contrôlant l'atterrissage de la capsule, devant des écrans d'ordinateur dans un centre de contrôle à Pékin. Par contre, aucune image n'a encore été montré des taïkonautes. Les deux cosmonautes ont été amenés à l'aéroport local par hélicoptère avant de prendre place à bord d'un vol à destination de Pékin. Ils seront mis à l'isolement pour observation pendant 14 jours, mais leur famille sera autorisée à leur rendre visite.
13 octobre EUROPE, lancement d'une Ariane 5 G depuis la base de Kourou (Guyane) à 22 h 32 TU porteuse de deux satellites, Syracuse 3A destiné aux militaires français et Galaxy 15 destiné aux télécommunication US. La mise en orbite GTO est parfaite, les satellites seront calés en orbite GEO par 47° O et 133° E. C'est le 3eme tir cette année. Le prochain, V167 est prévu en novembre avec une Ariane ECA et deux satcoms. 
19 octobre

USA, l'USAF et Lockheed Martin ont procédé au dernier lancement d'un Titan 4 porteur d'un satellite de reconnaissance NRO. C'était le 200eme et dernier lancement de la cote Ouest. Vandenberg AFB a depuis près de 50 ans lancé 20 Titan 1 ICBM ,58 Titan 2 ICBM, 13 Titan 2 space rockets, 57 Titan 3B, 22 Titan 3D, 11 Titan 34B, 7 Titan 34D et 11 Titan 4.
Les 120 ouvriers du site quitteront la base en janvier 2006. Certains resteront pour la décontamination des installations qui seront fermées en 2008. A cela s'ajouteront 205 emplies à LM de Denver où était construit les Titan. 

27 octobre RUSSIE, lancement depuis Plesetsk d'un lanceur Kosmos 3M (N°104) porteur de 9 nano satellites réalisés par la Russie, la Grande Bretagne, l'Europe, l'Iran, l'Allemagne, le Japon et la Norvège. 
NOVEMBRE 
7 novembre RUSSIE, les astronautes Tokarev et Mc Arthur de l'expédition 12 sortent 5 h 20 dans l'espace pour installer une nouvelle caméra et éjecter le Floating Potential Probe. La caméra a été installé sur la structure P1 en 2 h 10. Elle servira pour les manoeuvres de l'astronaute Mc Lean lors de l'assemblage des poutres P3 et P4 l'année prochaine. Avant le larguer le Floating Potential Probe, les astronautes récupérant le joint de contrôle moteur tombé en panne. C'est sur la poutre P6 entre les ailes solaires que se trouve le FPP qui sert à mesurer les charges électriques par rapport au plasma environnant. Il est déconnecté et jeter dans l'espace. Une dernière tache termine la sortie, le remplacement d'un module de télécommande sur les rails de guidage du bras de la station. C'était la première EVA en scaphandre US par le sas Quest depuis août 2003.
8 novembre USA, lancement d'un Zenith 3 depuis la plateforme en mer Sea Launch porteur du satcom Inmarsat 4-F2 (Inmarsat 4B) de 5960 kg qui a été placé sur son orbite GTO. Immarsat devait être lancé initialement par une Ariane 5.
9 novembre RUSSIE, lancement depuis Baikonour d'un lance Soyouz-Fregat porteur de la sonde Venus Express de l'ESA. Venus Express entame un voyage de cinq mois qui doit la mener jusqu'à la planète Venus soeur de la Terre dont elle étudiera l'effet de serre et les vents violents dignes d'un ouragan terrestre qui l'encerclent en permanence. Les instruments de la sonde chercheront aussi à déterminer si les nombreux volcans de la planète sont encore actifs.
13 novembre RUSSIE, à 12 h 55 EST, l'équipage d'ISS a été réveillé non pas par de la musique enregistrée mais par Paul Mc Cartney, l'ex leader des Beatles en duplex de Anaheim en Californie. Deux morceaux ont été joués: "Good Day Sunshine" et "English Tea". L'ex Beatles avait rendu hommage aux astronautes de Discovery STS 114 avec la chanson "Good day sunshine" le 9 août dernier. Le réveil en musique des astronautes ont de mise depuis les vols lunaires Apollo.
17 novembre EUROPE, lancement d'Ariane 5 ECA du CSG de Kourou porteuse des satellites Spaceway 2 et   Telkom 2 totalisant une masse record de 9150 kg en GTO. C'était le 4eme tir de cette année et le 3eme de la version 10 tonnes d'Ariane 5 depuis l'échec de décembre 2002. Arianespace lancera  Insat 4 (3200 kg) et MSG 2 (2100 kg)  sur une Ariane 5 GS le 21 décembre prochain.
18 novembre RUSSIE, Soyouz TMA-7 est transféré du module PIRS de la station ISS vers le sas d'amarrage latéral du module Zarya. Une opération retransmise par les caméras de la station et suivit sur terre par quelques millions d'internautes du monde entier. Sur le port axial de Zarya se trouve le vaisseau Progress M 54 qui se détachera le 20 décembre prochain laissant la place au Progress M 55 le 23.
24 novembre JAPON, l'agence spatiale JAXA (ex NASDA) annonce que la sonde Hayabusa s'est finalement bien posée sur la surface de l'astéroide Itokawa et a réussit sa collecte d'échantillons. Plusieurs tentatives avaient été tenté les 13 et 20 novembre sans succès pour larguer un petit module Minerva. Flashespace.
27 novembre USA, Le lancement de Falcon 1, le premier lanceur développé sous fonds privés par SpaceX, est reporté une nouvelle fois en raison d'un problème technique sur un réservoir auxiliaire d'oxygène liquide. Ce premier tir avait été repoussé plusieurs fois depuis octobre.
DECEMBRE
5 décembre EUROPE, le ministre des affaires étrangères et président de la communauté d'agglomération du Grand Toulouse, Philippe Douste-Blazy annonce que Toulouse accueillera le siège du concessionnaire de Galileo, le futur système européen de navigation par satellite. Ce siège aura des responsabilités étendues sur les questions financières et juridiques, les achats, le business développement, le marketing ainsi que sur l'ingénierie du système et sera également responsable des questions de sécurité pour la partie qui concerne le concessionnaire.
Le concessionnaire de galileo réunit les consortiums iNavSat (EADS aéronautique et défense et Thales électronique) et Eurely (Alcatel équipementier en télécommunications et Finmeccanica aéronautique et défense). Il emploiera 150 personnes directement sur le site. 
6 décembre EUROPE, les ministres chargés de l'espace des 17 pays membres de l'ESA ont décidé à Berlin de donner la priorité aux lanceurs européens pour leurs satellites afin de soutenir la technologie du continent. Cette "préférence européenne" portera sur les lanceurs Ariane 5, puis Vega et Soyouz lancés depuis le CSG si le prix de lancement ne dépasse pas 25% d'un tarif de référence. Cet engagement vise à faire face aux services bon marché offerts par la  Russie et les autres puissances spatiales émergentes comme le Japon, l'Inde et la Chine.
Le financement de la station ISS sera lui aussi maintenu avec 650 millions d'euros jusqu'en 2008. L'enveloppe sur la recherche scientifique est aussi augmentée de 2,5% jusqu'en 2010. 
Le conseil de l'ESA n'a pas trouvé de soutien pour le développement du véhicule habité Kliper en coopération avec la Russie. 
14 décembre JAPON, La sonde japonaise Hayabusa, qui évolue toujours de concert avec l'astéroïde Itokawa à 290 millions de kilomètres, ne reviendra pas sur Terre comme prévu, en raison du mauvais fonctionnement de plusieurs de ses moteurs. La déception est grande pour la Jaxa : non seulement l'engin spatial n'a pas réussi à collecter des échantillons de surface, bien qu'il se soit posé sur le sol de l'astéroïde et en ait redécollé à deux reprises, mais le largage de la petite station Minerva a échoué, celle-ci passant à côté de son objectif après avoir été éjectée. La fenêtre de lancement entre Itokawa se refermant aujourd'hui, plus aucune tentative de retour ne pourra être effectuée avant trois ans, lorsque les conditions seront de nouveau réunies, à condition toutefois que les batteries de la sonde fonctionnent jusque là.
16 décembre USA, la NASA a décidé finalement d'enlever les rampes PAL des réservoirs externes de ses navettes. Les données enregistrées en 1979 lors de tests sur les réservoir montrent qu'il est possible de voler sans ces rampes aérodynamiques. Ce pendant la NASA n'a pas encore de données valides originelles pour valider cette décision. Des essais en soufflerie ainsi que des changements dans le passages des câbles devront être réalisés, développés et validés avant le 31 décembre. 
19 décembre USA, Virgin Galactic, la société du milliardaire britanique Richard Brenson installe au Nouveau-Mexique sa première base de lancement. Une fois opérationnelle, sa base qui s'étendra sur environ 70 km² en 2010 (225 millions de dollars). Virgin Galactic réalisera des vols suborbitaux à bord du Space Ship Two, une évolution à 10 sièges du Space Ship One, qui a volé deux fois en 2004. Pour le prix du billet, Brenson annonce 200.000 dollars. 40.000 réservations ont d'ores et déjà été prises moyennant le versement d'un acompte de 10% minimum.
21 décembre EUROPE, lancement de Kourou d'Ariane 5 V169 à 21 h 33 TU après un compte à rebours sans problème. Le vol propulsé est "nominal" et permet 29 mn plus tard de libérer les satellites indien Insat 4 construit par l'ISRO (3080 kg et 7 mn plus tard de MSG 2 construit par Alcatel Alenia Space (2030 kg). Insat 4A est le 11eme satellite indien lancé par Arianespace et MSG est le 6eme Meteosat lancés par Arianespace depuis 1981 et géré par Eumetsat depuis Darmstadt en Allemagne.
Il s'agissait de la 21eme Ariane 5 de série et de la 5eme Ariane depuis le début de l'année 2005.C'est aussi la 169e mission d'une fusée Ariane depuis leur mise en service en décembre 1979. Le prochain vol est attendu pour février avec Hotbird 7A et SpainSat 1.
  RUSSIE, lancement depuis Baikonour à 18h39 TU d'un lanceur Soyouz porteur du vaisseau cargo Progress M55 (7250 kg) à destination d'ISS. Il amène plus de 2 tonnes de produits alimentaires, d'eau, d'oxygène, de combustible et d'équipements scientifiques, ainsi que des cadeaux de Noël pour les membres du 12e équipage , le Russe Valeri Tokarev et l'Américain William McArthur.
22 décembre RUSSIE, lancement par un lanceur Cosmos 3M de Plesetsk porteur du satellite de télécommunication Gonets-1M (225 kg). Ce satcom complètera le groupe orbital du système multifonctions dédié de télécommunications par satellite en orbite basse dont les principaux utilisateurs sont le ministère de l'Intérieur, le ministère des Situations d'urgence, la Direction principale d'application des peines et d'autres structures de force. L'appareil assurera une transmission rapide de courts messages, de courrier électronique et d'autres types de liaison. Sa durée de vie est de sept années, contrairement aux exemplaires précédents dont la longévité n'était que de 18 mois.
25 décembre RUSSIE, amarrage du Progress M55 à ISS à 19h55 TU à la Station Spatiale Internationale. Il apporte aux astronautes 2576 kg de ravitaillement, dont 210 kg d'oxygène et d'air, 210 kg d'eau, 879 kg de propergols pour les moteurs de la station, et 1406 de matériel divers (nourriture, instruments scientifiques, courrier, pièces de rechange et de bien mérités cadeaux de Noël.
28 décembre RUSSIE, lancement d'un Soyouz U Fregat de Baikonour porteur du satellite GIOVE A destiné à valider la technologie du système GPS Européen. Ce satellite de 650 kg construit par SSTL  validera les droits sur la fréquence réservée au projet. Ceux-ci étaient en effet conditionnés à l'envoi d'un premier satellite utilisant cette bande radio avant juin 2006. Le satellite sera positionné sur une orbite à 23 000 km d'altitude.
Galileo est le concurrent du réseau GPS (Global Positionnel System) américain, utilisé aujourd'hui par des millions de personnes dans le monde. Ce système en théorie très fiable est assujetti au bon vouloir des forces armées US qui peuvent à tout moment neutraliser en cas de conflit. Galileo est un système à la fois internationale et civile qui outre ses atouts technologiques devraient rapidement en faire un outil de choix dès sa mise en service opérationnel d'ici quelques années.
29 décembre RUSSIE, lancement d'un Proton K-DM 3 depuis Baikonour porteur du satellite de télécommunication militaire KazSat (1380 kg)
30 décembre RUSSIE, lancement par ILS d'un proton M (Breeze M) depuis Baikonour porteur du satcom Américain AMC-23 (4980 kg).
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